Deux salles, deux ambiances.
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Alors qu’en France le bras de fer continue entre les syndicats et le gouvernement, de l’autre côté du Rhin, la situation se débloque. Selon Le Parisien, les syndicats allemands ont arraché un accord à l’État dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 avril.
En Allemagne, les quelque 2,3 millions de salariés de la fonction publique qui travaillent dans les aéroports, les hôpitaux, les gares ou encore au ramassage des ordures ont obtenu une révision conséquente de leur salaire.
Cette hausse s’effectuera en trois étapes échelonnées jusqu’en 2020. Dès cette année, leur salaire sera rétroactivement augmenté de 3,2 % dès le mois de mars. En avril 2019, ils bénéficieront d’une nouvelle augmentation de 3,1 %. Enfin, en 2020, leur salaire devrait à nouveau grimper de 1,1 %.
Cet accord a été obtenu au prix de négociations et de plusieurs petites “grèves d’avertissement”. C’est le “meilleur accord négocié depuis des années”, s’est félicité le sous-dirigeant du principal syndicat Verdi, Frank Bsirske.
En France, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a confirmé que le Smic augmentera d’un peu plus de 30 euros d’ici à la fin de l’année. Pendant ce temps, la grogne s’intensifie sur le front social. Ce mercredi 18 avril, plusieurs facultés sont encore bloquées et la Fédération nationale des mines et de l’énergie démarre une grève jeudi qui prendra la forme de coupures d’électricité ciblées.
Il y a quelques jours, nous recevions Olivier Besancenot pour en parler :
