Un pont habile entre les différentes familles de la musique électronique
Au parc de la Villette, on pourra d’abord voir des lives de vrais explorateurs de la musique électronique, à l’instar de Low Jack, signé sur L.I.E.S et sur In Paradisum.
Le label français assurera la programmation du mercredi soir au Trabendo conviant pour l’occasion Prurient, Powell et Sister Iodine pour une soirée placée sous le signe de l’expérimentation.
Chemins de traverse et sonorités étranges, encore, avec James Holden. Programmé le vendredi soir sur la scène de la Grande Halle, le Britannique enchaînera les douze pistes de l’album The Inheritors, opus sur lequel il avait démontré son sens du doigté (un extrait ici).
Loin de s’arrêter à la partie émergée du continent électronique, c’est une image métissée de ce genre musical qu’offre la Villette Sonique. De la cold wave de Factory Floor aux rivages électriques de Jon Hopkins et Four Tet, la soirée du jeudi comblera, on en est sûr, les amoureux de musique live. Un axe de programmation poursuivi le vendredi avec la performance attendue de l’homme orchestre Ty Segall, ainsi que le samedi où entre les vétérans de Slowdive, Loop et Hookworms, on boira la coupe shoegaze jusqu’à la lie.
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Outre l’amour des machines et les groupes de scène, le festival mettra également à l’honneur les hommes de dancefloor. Indéniable temps fort du samedi soir, le back to back de près de trois heures entre Andrew Weatherhall, le mentor, et Daniel Avery, l’élève, sera suivi du set de l’Argentine Ana Helder, chouchou de Matias Aguayo, du côté du Cabaret Sauvage. Le cirque sera également dimanche le siège du temps fort du festival : Todd Terje (live), Acid Arab, et Shit Robot y fermeront cette huitième édition.
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La danse à l’extérieur
Mais ce qui fait de la Villette Sonique un festival pas comme les autres, c’est qu’il offre la possibilité à ceux qui ont le portefeuille en berne de voir des têtes d’affiche le samedi et dimanche après-midi, au calme, sur les vertes prairies du parc aux confins de la capitale.
Cette année encore, ce “off” du festival sera de haute volée avec la présence dès 13h30 le samedi de Pilooski, mais aussi des Pachanga Boys, du bébé DFA – The Crystal Ark – ainsi que de Future Brown, super-groupe formé pour l’amour de la bass music par Fatima Al Qadiri, Nzuguzungu et J Cush, fondateur du label Lil City Trax.
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Quant au dimanche, on se réjouit par avance de profiter du farniente avec de déguster chaud la performance des australiens de Jagwar Ma, qui nous ont habitué à des shows de qualité.