La Première ministre écossaise veut organiser une consultation sur l’indépendance de son pays

La Première ministre écossaise veut organiser une consultation sur l’indépendance de son pays

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Par Daan

Publié le

Nicola Sturgeon préfère désormais une consultation publique à un référendum sur l’indépendance écossaise. 

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La nouvelle est tombée alors que le soutien de l’opinion publique écossaise pour quitter le Royaume-Uni s’est amoindri : Nicola Sturgeon préfère la prudence d’un sondage avant l’organisation d’un référendum sur l’indépendance de l’Écosse.

Après avoir déclaré qu’un nouveau référendum sur l’indépendance, deux ans après le dernier, est “très probable” en juin dernier, la première ministre écossaise explique désormais qu’il ne sera organisé que s’il est dans l’intérêt du pays.

Après l’annonce fracassante du Brexit le 24 juin, elle avait exprimé sa consternation au vu des résultats, affirmant que c’était un outrage à la démocratie, étant donné que la majorité des Écossais avait voté pour rester dans l’Union européenne.

Une conséquence du Brexit

Nicola Sturgeon présumait à l’époque que le Parlement britannique allait invoquer l’article 50 du traité de Lisbonne dans les trois mois suivants le vote du Brexit. Cela aurait donné deux ans à l’Écosse pour organiser un nouveau référendum sur son indépendance. Mais voyant que plus de deux mois plus tard, rien n’a été enclenché, les autorités écossaises perdent en visibilité pour le futur.

Nicola Sturgeon n’abandonne cependant pas l’idée. Le 6 septembre, alors qu’elle révélait 14 nouvelles lois, la Première ministre a indiqué aux membres du Parlement écossais :

“Nous allons lancer une consultation publique sur le référendum et préparer un décret qui pourra être utilisé rapidement si l’indépendance se révèle être la meilleure ou la seule façon de protéger les intérêts nationaux.”

Malgré les critiques du Parti travailliste sur cette soudaine prudence, Nicola Sturgeon explique continuer à travailler pour avoir le plus d’influence possible lors des négociations finales pour le Brexit.

Traduit de l’anglais par Sophie Janinet