La Corée du Sud annonce sa sortie du nucléaire, au profit du renouvelable

La Corée du Sud annonce sa sortie du nucléaire, au profit du renouvelable

Priorité au renouvelable

La catastrophe de Fukushima au Japon, provoquée en mars 2011 par un séisme et un tsunami, avait profondément marqué l’opinion coréenne. La méfiance pour le nucléaire s’est également renforcée à la suite d’une série de scandales de corruption impliquant les agences publiques du nucléaire. Des séismes ont aussi alimenté les inquiétudes sur la fiabilité des centrales existantes, alors que de nombreux réacteurs sont situés près de zones résidentielles densément peuplées : “La Corée du Sud n’est pas exempte du risque de tremblement de terre, et un accident nucléaire provoqué par un séisme peut avoir un impact dévastateur”, a souligné le président.
Pour autant, pas question de revenir en arrière : Moon Jae-in a également promis de faire entrer son pays dans l’ère “post-charbon” et ordonné la suspension de l’exploitation de huit centrales thermiques vieilles de plus de 30 ans. Selon lui, le pays peut désormais s’appuyer sur les centrales au gaz et les énergies renouvelables pour constituer l’essentiel de sa sécurité énergétique, tout en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre. À l’horizon 2030, l’exécutif souhaiterait que 20 % de l’électricité du pays provienne de sources renouvelables, contre 5 % aujourd’hui détaillent Les Échos. Le gaz devrait peser à hauteur de 27 %, contre 18 % aujourd’hui. Parallèlement, la part du charbon devrait plonger de 40 % à 21,8 % en 15 ans.

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