Jack White n’est pas un musicien comme les autres. Alors que la musique dématérialisée et les hologrammes de stars mortes envahissent le paysage des années 2010, l’ex-moitié des White Stripes poursuit sa route, imperturbable.
Sans aucun complexe, le patron de Third Man Records, le label le plus artisanal proportionnellement à sa taille (comme il l’avait démontré chez Jimmy Fallon), prouve que l’americana est un genre musical à part entière ; et qu’il en est probablement le plus populaire des représentants légitimes.
Avec son nouveau disque Lazaretto, à écouter sur iTunes en suivant ce lien, Jack White sert ce qu’il sait faire de mieux. Ambiances électrifiées au fuzz d’antan ou piano-bar enfumé, gammes oubliées au bayou et mélodies simples – mais inspirées. Naviguant quelque part entre ces grands musiciens américains que sont Neil Young et les Queens Of The Stone Age, Lazaretto ne pourrait pas provenir d’un autre endroit de la planète.
Après tout, cette recette made in USA ne surprend pas : White pose une base de blues, ajoute une garniture de rock, une pincée de bluegrass, un doigt de Moog, assaisonne de chœurs et de violons et saupoudre de quelques saxophones. C’est servi chaud, juteux, et comme toujours, on en reprend deux fois. Le disque Lazaretto sortira dans sa version physique le 10 juin dans les bacs européens.
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