À voir aussi sur Konbini
Le processus est simple : les patients évoquent un à un leurs rêves et leurs meilleurs souvenirs. L’équipe de Leon Ancliffe leur concocte alors une playlist visuelle sur mesure : surfer sur les vagues de Tahiti, skier dans les Alpes, voir les chutes du Niagara… Tout est possible pour aller au-delà des limites physiques du corps des patients, pour aider à soulager leur anxiété ou encore réduire leur fatigue et leur peine. Une patiente nommée Susi, atteinte d’un cancer, estimait sa douleur à 7 sur une échelle allant jusqu’à 10, avant de faire l’expérience de la réalité virtuelle. À la suite d’une ballade en VR aux Maldives, elle réévaluait sa douleur à 3. Tout à fait le genre de réaction attendu par l’hospice. Les réunions de famille et bien d’autres événements de ce type ne seront bientôt plus qu’à deux battements de cils pour les gens les plus vulnérables.