Balmain x H&M : le grand n’importe quoi des réseaux sociaux

Balmain x H&M : le grand n’importe quoi des réseaux sociaux

Ce jeudi 5 novembre marquait le coup d’envoi de la collection Balmain x H&M. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a déchaîné les internautes.
Des kilomètres de file d’attente, des tentes plantées sur les trottoirs, des bagarres, la police obligée d’intervenir pour calmer les esprits… Le monde serait-il devenu fou ? On est en droit de le penser quand on sait que ces scènes ahurissantes se sont déroulées pour le coup d’envoi… d’une collection de vêtements. Et pas n’importe laquelle apparemment, puisqu’il s’agit de la très attendue collaboration entre H&M et la marque de luxe Balmain.
Ce jeudi 5 novembre, les clients ont commencé à attendre dès l’aube – certains ont même passé la nuit dehors – devant les magasins H&M de toute la France et du monde entier. Tout ça pour réussir à acheter une veste, une robe ou un pantalon à plusieurs centaines d’euros. Cette situation complètement improbable a inspiré les internautes qui s’en sont donnés à cœur joie sur Twitter. Florilège des meilleures réactions, de la file d’attente à eBay.

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L’attente, ce drame du siècle

À voir cette file d’attente devant le H&M du Boulevard Haussmann, on est en droit de se dire, comme cette internaute, que les magasins de la marque sont devenus des arènes dignes des cruels Hunger Games. Katniss Everdeen, où es-tu ? Fais entendre raison à ces gens, ils ont perdu la tête !


Même Olivier Besancenot vient en renfort pour illustrer les problèmes des ambitieuses personnes coincées dès 4 heures du matin dans une file d’attente, à quelques mètres du Graal vestimentaire : “OH, ÇA FAIT DES ANNÉES QUE JE SUIS LÀ, J’ATTENDS”.

Il s’appelle Paul. Il se foutait de Balmain, ne savait même pas de quoi il s’agissait. Il voulait juste un T-Shirt en col V à 9 euros. Il est mort, piétiné par une armée d’acheteurs. RIP Paul.

Quand les fauves sont lâchés

Cette vidéo a été prise à l’ouverture d’un magasin H&M et le résultat est absolument épique. Les gens se jettent sur les portants, tournent en rond, en viennent presque à se piétiner tandis qu’une autre s’empare d’un portique (à défaut d’avoir réussi à attraper un vêtement). Absurde, vous avez dit absurde ?



“C’est moi qui l’ai vu en premier!” – “Non c’est moi!” – “Rends-la moi” – “Plutôt mourir”. Voilà à quoi devait ressembler l’échange houleux entre ces deux femmes qui se battent pour… une veste. Facepalm.

H&M et Lidl : même combat

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Adele en renfort

Certains utilisent aussi le pessimisme le plus total pour ironiser sur la situation. Faire de longues heures d’attente. Dans le froid. Être coincé entre des flics dépêchés sur place et des consommateurs voulant absolument cette veste à 800 euros. Rêver d’avoir la veste en question. Trouver un subterfuge pour la récupérer, après avoir tué six ours, un loup-garou et trois agents de la sécurité. Arriver, le visage en sang, devant la vendeuse. Passer la carte. “Ça ne marche pas monsieur”.”PARDON ?”


En parallèle, cette internaute est visiblement très triste de ne pas pouvoir acheter son petit top Balmain sur le site Internet – dévalisé en quelques heures voire minutes – et tente de noyer sa peine avec Adele, qui n’arrive toujours pas à joindre son ex-petit ami. “Hello ?”.

L’analyse socio-éco du jour

Un mélange d’H&M, de Balmain, de pates et une certaine idée du prix de la veste en comparaison avec le loyer, la vie et même la mort. Bref, la fin du mois va être dur.

De H&M à eBay, il n’y a qu’un tweet

Aussitôt achetés, aussitôt revendus sur eBay à des prix exorbitants. Money, money, money…


Qu’on se le dise, en tout cas Loic Prigent y a pensé, l’après-soldes aura pour effet de croiser dans le monde entier et dans les semaines à venir des clones de la Grande Armée de la République façon Balmain.