Un océan de fausses infos
Le fonctionnement des deux applications est sensiblement le même, mais la première agit sur le fil Facebook tandis que l’autre fonctionne sur tous les types de recherche. Lorsqu’un lien vers un article apparaît sur votre recherche Google ou votre timeline, les applications vous préviennent, le cas échéant, que le site n’est pas particulièrement fréquentable et que vous feriez donc mieux de prendre l’info avec des pincettes – même si, je sais, il est tentant de croire à la théorie selon laquelle Hillary Clinton est un agent reptilien. Et je vous vois venir d’ici avec votre argument de censure, mais il ne s’agit aucunement de masquer ces pages, simplement d’indiquer lorsqu’elles ont déjà publié des hoax par le passé. Rassurez-vous, vous serez toujours libre de cliquer dessus en maugréant qu’on tente une fois de plus de vous cacher la vérité.
Si ces deux initiatives semblent bien dérisoires face à l’océan de fausses informations qui se déverse chaque jour sur les réseaux sociaux – dont certains ont d’ailleurs bien compris le potentiel lucratif, comme ces jeunes de Macédoine ayant raconté n’importe quoi sur Hillary Clinton pour faire du clic durant la campagne –, elles ont au moins le mérite de s’attaquer au problème. On attend toujours la réponse de Google, alors que des employés anonymes de Facebook ont publiquement dénoncé le manque d’implication de leur entreprise dans la modération des informations.
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