Un précédent mortifère
Cette opération n’est pas étonnante compte tenu d’un précédent. En 2014, un jeune homme de 25 ans originaire de Normandie était mort des suites d’une prise d’une ecstasy nommée “Superman”. Le 31 janvier 2015, l’Institut Scientifique de la Santé Publique belge soulignait sa dangerosité, comptabilisant quatre morts en Angleterre et un lors du Festival de Dour.
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Via cette opération, Christian Henry, procureur du roi pour l’arrondissement de Mons-Tournai, a tenté de faire passer un message aux festivaliers : Dour n’est pas une “zone de non-droit” et “la vente de produits stupéfiants n’est pas seulement le fait des dealeurs locaux”.
Sur les cinq jours que propose le festival, de Flume, Snoop Dogg, Lauryn Hill, Nneka, Danny Borwn, Hudson Mohawke ou Nils Frahl, près de 200 000 personnes sont attendues. Pas sûr que la police parvienne à se saisir de toutes les substances illicites et à endiguer un phénomène qui ne concerne pas seulement Dour.
Et le festival de faire un petit rappel via un encart “Take Care !”:
La loi en vigueur en Belgique est également valable sur le Festival de Dour : la conduite en état d’ivresse, la consommation de produits toxiques et tout autre délit ou infraction y sont interdits. La police est d’ailleurs présente en permanence sur le site du festival.