États-Unis : les échanges entre WikiLeaks et Donald Trump Jr. publiés dans la presse

États-Unis : les échanges entre WikiLeaks et Donald Trump Jr. publiés dans la presse

“Si nous publions [ces documents], ça aura un impact considérable sur la perception que les gens ont de notre impartialité. […]
Ça voudra dire que toutes les choses que nous publierons sur [Hillary, ndlr] Clinton auront un impact bien plus important, parce que ce ne sera pas perçu comme provenant d’une source ‘pro-Trump’ ou ‘pro-Poutine’, qui est l’argument calomnieux avec lequel l’équipe de campagne de Clinton ne cesse de nous attaquer.”

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Le 16 décembre, WikiLeaks suggère cette fois de nommer son fondateur, Julian Assange, ambassadeur d’Australie aux États-Unis. Depuis deux ans, Donald Trump a publié plusieurs messages pour relayer les révélations de WikiLeaks, notamment lorsque ces dernières concernaient le camp des Démocrates.
Des soupçons ont vu le jour concernant des possibles liens entre eux, qui avaient été niés par le candidat à la vice-présidence, Mike Pence, en octobre 2016. Pourtant, aujourd’hui, Donald Trump Jr. change de version et assume ces échanges.

Donald Trump Jr. et Julian Assange ne nient pas

Après la publication de cet article, Julian Assange a publié une série de messages sur Twitter pour défendre l’organisation WikiLeaks, tels que :

“WikiLeaks a tellement d’audace qu’elle aurait tenté de convaincre Donald Trump Jr. de faire fuiter les déclarations d’impôts de son père et ses propres e-mails au sujet de la ‘rencontre avec l’avocate russe’ – ce qu’elle a fait.
WikiLeaks semble parvenir à amener les gens à faire preuve de transparence en les persuadant que c’est dans leur intérêt.”

M. Assange, toujours réfugié à l’ambassade d’Équateur à Londres, a également republié un message posté en juillet dernier sur Twitter dans lequel il révélait avoir contacté Donald Trump Jr. pour lui demander de publier ses e-mails. On s’en rappelle en effet : le 11 juillet dernier, Donald Trump Jr. avait diffusé des documents permettant de corroborer les soupçons d’ingérence russe dans l’élection américaine.
Julian Assange a également critiqué The Atlantic pour ne pas avoir publié la conversation dans son ensemble. De son côté, Donald Trump Jr. a fait le choix de poster “l’intégralité” des échanges sur son compte Twitter, une publication partagée ensuite par WikiLeaks.

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