Risque de pollution atmosphérique
Gigantesque marée noire en mer de Chine après le naufrage d'un pétrolier iranien https://t.co/FgKcUivKz2 par @pbaert #AFP pic.twitter.com/5GbtHDoDmP
— Agence France-Presse (@afpfr) 18 janvier 2018
La Chine s’apprête à envoyer des robots pour descendre dans l’épave. La quantité de polluants encore éventuellement présents à son bord n’est pas connue, le bâtiment ayant brûlé pendant sept jours avant de couler. Une fois rejeté, le condensat ne forme pas une nappe en surface, mais plutôt un nuage toxique qui flotte entre deux eaux, comme l’explique BFM TV.
“La pire conséquence de l’accident du Sanchi est sans doute la pollution atmosphérique due au condensat qui a brûlé pendant une semaine. Peut-être que l’équipage est mort à cause de ces vapeurs toxiques”, estime Christophe Rousseau, directeur adjoint du centre de recherche sur les pollutions accidentelles des eaux, interrogé par Le Temps.
Le risque écologique concerne la plus grande zone de pêche chinoise, avec cinq millions de tonnes de poissons et de fruits de mer remontés par an, comme le rapporte France Info. Mardi dernier, l’administration océanique a indiqué que la marée noire devrait se déplacer vers le nord en raison des vents et des courants marins, ce qui pourrait menacer les côtes sud-coréennes et japonaises.
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