En images : des affiches de campagne détournées par des anti-IVG dans le métro parisien

En images : des affiches de campagne détournées par des anti-IVG dans le métro parisien

Mercredi 26 avril au matin, les usagers du métro parisien ont pu apercevoir plusieurs affiches sur lesquelles figuraient des messages anti-avortement. Le collectif Les Survivants serait à l’origine de cette initiative, et la RATP a immédiatement annoncé avoir porté plainte.

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Mercredi 26 avril, des messages tels que “Ne ferme pas les frontières de nos vies #BREXIVG”, adressé à Marine Le Pen, “Tu n’approuvais pas l’IVG, maintenant tu le défends #Lecouragedelavérité” pour François Fillon, “‘La France doit être une chance pour tous’, alors laisse nous la chance de vivre #Enmarchepourlavie”, qui reprend un propos d’Emmanuel Macron, “Tu prônes l’égalité de tous les Français. Ça commence par l’égalité devant la naissance #Laissezbattrenoscœurs” à l’encontre de Benoît Hamon, ou encore, à l’adresse de Jean-Luc Mélenchon, “Les communistes ne sont-ils pas censés protéger les plus faibles ? #Lescamaradesembryons”, sont apparus sur les espaces publicitaires du métro à Paris.

Le logo du collectif anti-avortement Les Survivants figure au bas de ces panneaux. Au mois de janvier déjà, le même type d’affichage avait fleuri sur les arrêts de bus parisiens et le collectif avait revendiqué cette action. Selon Le Parisien, le porte-parole du collectif, Émile Duport, a déclaré ne pas avoir organisé cette campagne mais se félicite néanmoins de ce acte militant :

“Je ne sais pas qui est derrière cette action dans le métro. C’est un mouvement protéiforme, c’est facile de récupérer les visuels et de s’en servir. Il y a notre logo dessus, mais ce n’est pas de notre fait. Si Marc Dorcel utilise mon logo dans ses vidéos, ça ne voudra pas dire que je le cautionne ou que je porterais plainte. Mais oui, je suis content du coup de pub que nous fait cette action gentillette.”

Les réactions indignées n’ont pas tardé à se multiplier sur les réseaux sociaux. Très vite, la RATP a annoncé qu’elle n’était évidemment pas à l’origine de cette campagne et qu’elle allait porter plainte contre ces “actes de malveillance”. La régie parisienne a aussitôt commencé à retirer les affiches mises en cause :

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