Elon Musk n’a visiblement pas apprécié le traitement médiatique qui a été fait de la Tesla.
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Going to create a site where the public can rate the core truth of any article & track the credibility score over time of each journalist, editor & publication. Thinking of calling it Pravda …
— Elon Musk (@elonmusk) 23 mai 2018
Mercredi 23 mai, Elon Musk a posté un message sur Twitter pour annoncer à ses plus de 20 millions d’abonnés qu’il avait l’intention de créer un site Internet sur lequel on pourrait noter les journalistes et les médias en fonction de la véracité de leurs dires et ainsi, les classer :
“Je vais créer un site sur lequel les gens pourront noter la fiabilité de chaque article et traquer la crédibilité de chaque journaliste, chaque éditeur et chaque publication. Je pense à l’appeler ‘Pravda’ [“Vérité” en russe, ndlr]…”
L’entrepreneur semblerait ne pas avoir apprécié que les accidents de sa voiture Tesla aient souvent été relayés par les médias. Le milliardaire explique son point de vue : “Le problème avec les journalistes, c’est qu’ils sont sous une pression constante pour obtenir un maximum de clics et gagner de l’argent publicitaire, ou ils se font virer.”
Il a ensuite posté un sondage afin de demander aux internautes qui le suivent ce qu’ils en pensent. Le choix est légèrement biaisé puisque les votants avaient le choix entre “Oui, ce serait bien” et “Non, les médias sont géniaux”. Il n’en reste pas moins que 88 % d’entre eux semblent penser qu’il s’agirait d’une bonne idée :
Create a media credibility rating site (that also flags propaganda botnets)
— Elon Musk (@elonmusk) 23 mai 2018
A priori, il s’agit d’un véritable projet puisqu’un collaborateur d’Elon Musk a en effet déposé le nom “Pravda” en octobre dernier, comme l’a relevé le journaliste de The Economist, Mark Harris :
Er, he's not kidding folks. I noticed that one of Musk's agents had incorporated Pravda Corp in California back in October last year. I was wondering what it was all about... https://t.co/y8xGGzwb3M pic.twitter.com/rTazUDUFMb
— Mark Harris (@meharris) 23 mai 2018
