“J’appelle à une fermeture totale et complète de nos frontières aux musulmans voulant entrer aux États-Unis, en attendant que nous comprenions ce qui se passe. […] Notre pays ne doit pas être la victime d’horribles attaques par des personnes qui ne croient qu’au djihad, et n’ont aucun respect pour la vie humaine.”
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Or, la page de son site Internet renvoyant à cette promesse de campagne vient tout juste d’être supprimée. Éclair de lucidité ou pression de la part de son équipe de communication ? Le nouveau président des États-Unis a dans tous les cas fait machine arrière. Le journal britannique The Independent précise que cette proposition était encore en ligne au matin du 8 novembre, jour de l’élection présidentielle. La mesure devait concerner émigrés, touristes, mais aussi tout ressortissant américain alors en dehors du territoire, y compris militaires et diplomates. Cela n’empêche pas le programme Trump de conserver son lot de mesures extrêmes concernant l’immigration.
Barack Obama, entre autres, avait condamné cette déclaration qui faisait aussi suite aux attentats perpétrés à Paris de novembre 2015. Il semblerait qu’il ait été plus ou moins entendu.
