Les défenseurs des animaux se battent pour que les gens arrêtent d’adopter des mini-hérissons

Les défenseurs des animaux se battent pour que les gens arrêtent d’adopter des mini-hérissons

Au Royaume-Uni, la dernière mode est d’adopter l’un de ces petits animaux exotiques.

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La RSPCA (Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals) vient de publier un communiqué d’avertissement à tous les influenceurs d’Instagram qui affichent fièrement leurs petits hérissons pygmées d’Afrique sur le réseau social. Le texte explique que ces animaux miniatures exotiques “représentent un engagement considérable” et “ne devraient pas être enfermés dans des maisons”. “Il est difficile d’assouvir les besoins de cet animal dans un environnement domestique”, explique la scientifique Nicola White, “et il ne devrait pas être enfermé dans un environnement où ses besoins ne sont pas assouvis”.

Selon l’association, ces compagnons épineux, dont l’habitat naturel est une zone semi-aride du centre de l’Afrique, ont besoin d’un grand enclos où ils peuvent creuser des trous, faire de l’exercice, et où la température est maîtrisée : elle doit se situer entre 24 et 30 degrés. En dessous de 18 degrés, le froid peut induire une torpeur, une forme d’hibernation, et au-dessus de leur température idéale, ils risquent la crise cardiaque.

Son avertissement sur cette nouvelle tendance est diffusé alors qu’un hérisson a été retrouvé abandonné dans le métro londonien le 11 août dernier. Rebaptisé Paddington, le petit animal était enfermé dans une cage de hamster.

Jill Sanders, l’agent de la RSCPA qui l’a récupéré, témoigne : “J’étais soulagée que le petit hérisson soit toujours en vie, car il faisait beaucoup trop froid pour lui. Il était en boule dans une petite cage, désorienté et effrayé.” On ignore toujours s’il a été abandonné volontairement ou non.

Traduit de l’anglais par Sophie Janinet