Selon des données publiées par une entreprise d’analyse, les femmes seraient beaucoup plus nombreuses à jouer à Pokémon Go que les hommes. Surprise.
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Un jour, peut-être, le grand public et les acteurs de l’industrie vidéoludique accepteront le fait qu’en 2016 le jeu vidéo attire à peu près autant les hommes que les femmes… et même parfois plus ces dernières.
Selon des données récoltées par le service d’analyse d’applications mobiles SurveyMonkey et révélées par le magazine Forbes, le jeu le plus populaire du moment, j’ai nommé Pokémon Go, séduirait plus de femmes que d’hommes. Et pas qu’un peu : les chiffres indiquent que 63 % des dresseurs Pokémon sont en fait… des dresseuses.
Des résultats surprenants
Mieux encore, SurveyMonkey décrit le profil type du joueur de Pokémon Go (du moins aux États-Unis) comme étant une femme de 25 ans, blanche, diplômée d’études supérieures, qui gagne environ 90 000 dollars par an (81 000 euros). Des résultats surprenants, d’autant que la méthode utilisée par SurveyMonley pour parvenir à ces conclusions n’a pas été dévoilée et que Niantic, le développeur de l’application, ne demande pas à ses utilisateurs de préciser leur genre lors de leur inscription.
Pour le moment, c’est donc un certain scepticisme qui règne, le journaliste de Forbes qui a commenté ces données rappelant qu’à la dernière Comic Con de San Diego, la parité entre les joueurs était plus ou moins respectée.
Du côté de Niantic, le PDG John Hanke s’est dit curieux de vérifier la véracité des résultats, déclarant même qu’il “serait surpris si c’était vrai.” Qu’ils soient avérés ou non, ces résultats auront au moins le mérite de confirmer que les préjugés de l’économie du jeu vidéo ont la vie dure.