Dans une série de feuilles de match, Reporters sans frontières prend pour cible les pays qui remettent en cause la liberté de la presse. De l’Iran au Brésil.
Lundi 16 juin, la Coupe du Monde 2014 qui se tient au Brésil voit un match particulier se tenir dans le groupe F : l’Iran rencontre le Nigéria. Au classement FIFA, le premier est 43ème, le deuxième est 44ème. Mais côté Classement mondial de liberté de la presse établi cette année par Reporters sans frontières, on les retrouve moins bien placés : la 112ème place pour l’Iran, 173ème (sur 180) pour le Nigéria.
À cette occasion, RSF a lancé une campagne pour “sensibiliser le public sur la situation de la liberté de l’information dans les pays participants”. L’idée : accompagner la tenue de ces rencontres par des feuilles de match qui abordent la place des journalistes dans les pays qui participent au Mondial.
Sur le site de l’ONG, on peut lire une présentation :
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Si leurs équipes nationales font montre de prouesses sportives sur le terrain, ces pays ne sont pas tous champion en matière de liberté de l’information. L’organisation propose des infographies sous forme de feuilles de matchs soulignant les exactions commises dans ces différents pays.
Reporters sans frontières rappelle aux centaines de millions de téléspectateurs qui suivront la Coupe du monde de football du 12 juin au 13 juillet 2014 que la glorieuse histoire du sport ne saurait totalement nous aveugler sur la réalité parfois pitoyable de la liberté de l’information dans les pays participant à la Coupe du monde.
RSF poursuit ses actions de “shaming”
Un de nos leviers d’action consiste à faire ce que les Anglo-Saxons appellent ‘naming et shaming’ : nommer et faire honte. Plus notre caisse de résonance est large, plus nos interpellations sont efficaces.