La COP13 est un rendez-vous annuel crucial pour les protecteurs de l’environnement.
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Du 2 au 17 décembre, les délégations de 196 pays se sont réunies à Cancún, au Mexique, pour la treizième conférence annuel sur la biodiversité (COP13).
Cette conférence organisée par les Nations unies joue un rôle de premier plan dans l’ouverture (et la poursuite) de discussions internationales sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique. Face à l’avenir auquel sont promis les espèces menacées et les écosystèmes, le but de la conférence est de promouvoir “la conservation de la biodiversité, l’utilisation durable de ses composantes et une distribution équitable des gains associés”.
Le Mexique, hôte de cette conférence annuelle, a proposé de la dédier particulièrement à l'”intégration de la biodiversité“, afin de mettre en avant des mécanismes durables qui prennent en compte l’impact de l’industrie et celui du changement climatique.
Le Mexique est l’un des trois pays à la diversité biologique la plus forte grâce à ses aires côtières sur l’Atlantique et le Pacifique. Le pays se classe quatrième en termes de nombre d’espèces. D’après le Semarnat, on trouve au Mexique 10 % de la diversité biologique de la planète.
Dans le cadre de la COP13, des statistiques sur la biodiversité ont été publiées sous la forme d’une campagne publicitaire. On estime qu’environ 2 545 espèces marines et 2 066 espèces terrestres vivent dans la zone autour des îles du Mexique.
L’affiche explique ainsi :
“Le Mexique est considéré comme un géant de la biodiversité. Il fait partie d’un petit groupe de pays qui contiennent ensemble la majorité des espèces végétales et animales, environ 70 % des espèces présentes dans le monde.”
À l’heure actuelle, le Mexique compte 177 “zones naturelles protégées” qui représentent environ 13 % du territoire national, dont 2 % est consacré à la préservation de la vie marine.
Le Mexique a ainsi pu mettre en avant ses ressources et la qualité de sa biodiversité mais des mesures ont aussi été prises au niveau mondial (comme l’augmentation des aires marines protégées) et un plan d’action a été approuvé (2017-2020). Les efforts doivent donc être intensifiés.
Traduit par Dario