Au programme du CPAC (Conservative Political Action Conference) cette année : bien évidemment Donald Trump, Mike Pence, mais aussi… Marion Maréchal-Le Pen.
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Marion Maréchal-Le Pen s’était faite très discrète depuis son retrait de la vie politique il y a de cela dix mois. Aucune prise de parole sur les réseaux sociaux ni aucune intervention publique n’ont été observées depuis juin dernier, et ce, malgré plusieurs rumeurs la disant associée à la création d’une école ou expatriée en Côte d’Ivoire.
On vient néanmoins d’apprendre que la jeune femme allait faire son come-back, non pas lors du congrès du Front national les 10 et 11 mars prochains comme on aurait pu s’y attendre, mais dès ce jeudi 22 février, à Washington. En effet, l’ex-conseillère régionale de la région PACA sera présente au CPAC (Conservative Political Action Conference), la réunion politique annuelle des conservateurs américains.
Plusieurs prises de parole sont attendues au cours de cette conférence réunissant plus de 10 000 personnes, telles que celles de Donald Trump, du vice-président Mike Pence ou encore de Penny Nance, l’ambassadrice pour les droits des femmes, qui pense que l’avortement est pire que la Shoah. Il est également prévu que l’ancien candidat à la primaire républicaine Ted Cruz et le cofondateur du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (Ukip), Nigel Farage, interviennent.
“Cela n’augure pas un retour dans l’arène politique”
D’après le mensuel d’extrême droite L’Incorrect, l’ancienne députée de la 3e circonscription de Vaucluse a décidé de s’y rendre pour appeler à nouer un “conservatisme des deux rives”. Selon les informations recueillies par Le Point, qui assure que la jeune femme fait désormais de la “métapolitique” et que cela “n’augure pas [son] retour dans l’arène politique”, cette dernière avait auparavant déjà été invitée à plusieurs reprises :
“Elle avait eu des invitations les années précédentes, mais elle s’était dit que ce n’était pas son rôle d’être là. Elle ne voulait pas impliquer le Front national.
À l’époque, il y avait une stratégie imprimée par Marine [Le Pen] et la direction du FN. Elle ne voulait pas donner l’impression d’être dans une stratégie personnelle.”
Cette nouvelle ne devrait pas manquer de faire réagir son grand-père, Jean-Marie Le Pen, qui imaginait en juin dernier la jeune femme se retirer de la vie politique pour aller… au bois de Boulogne :
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