Oups.
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Avec une citation anodine, Jeanne Robinson-Behre est celle qui a contribué à faire de “l’affaire Penelope Fillon” un véritable scandale. Il y a quelques semaines, elle était interrogée par le Canard enchaîné au sujet de ses activités en tant qu’ancienne assistante parlementaire, et surtout à propos du supposé emploi fictif de Penelope Fillon. L’ancienne attachée parlementaire a en effet été employée par le député Marc Joulaud, qui a remplacé remplacé François Fillon comme député de la Sarthe de 2002 à 2007, quand ce dernier occupait des fonctions au gouvernement. Penelope Fillon aurait donc aussi été l’employée de Marc Joulaud pendant cette période, tout comme Jeanne Robinson-Behre.
Mais dans Le Canard enchaîné, Jeanne Robinson-Behre avait lâché une petite bombe en disant qu’elle n’avait “jamais travaillé avec Penelope Fillon” et qu’elle ne la connaissait “que comme femme de ministre”. Bizarre pour une collègue…
Depuis, l’affaire a éclaté, et Jeanne Robinson-Behre se fait très discrète. Le magazine Envoyé spécial avait essayé de l’interroger pour en savoir plus. Cernée par l’équipe de l’émission alors qu’elle prenait sa voiture près de son domicile à Angers (!), la jeune femme persistait à garder le silence.
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Mais mercredi 8 février, Jeanne Robinson-Behre s’est de nouveau exprimée. Dans une interview exclusive accordée au journal régional Le Courrier de l’Ouest, l’ancienne assistante parlementaire devenue adjointe au maire (UDI) d’Angers, minimisait ses premiers propos. Jeanne Robinson-Behre, affirme dans l’entretien avoir du “respect” pour Penelope Fillon, et déclare : “Directement, je n’ai pas travaillé avec elle mais ça ne veut pas dire qu’elle ne travaillait pas. Je l’ai côtoyée sur des réceptions, quand j’emmenais des groupes à Paris, elle était là. Je la voyais mais, en même temps, vu mes fonctions, je n’avais pas à travailler avec elle non plus.”
D’accord. Mais Jeanne Robinson-Behre a, encore une fois et malgré elle, fait une déclaration fracassante. L’adjointe au maire d’Angers fait en effet part dans son entretien au Courrier de l’Ouest du salaire qu’elle touchait quand elle était assistante parlementaire de Marc Joulaud : 607 euros par mois. Alors que, sur la même période (de 2002 à 2007), selon des documents dévoilés par François Fillon lui-même, Penelope Fillon, touchait elle 6 009 euros nets par mois, pour un poste similaire, que personne ne peut prouver à ce jour l’avoir vu exercer.
