Des carnets en peau synthétique pour s’entraîner à tatouer

Des carnets en peau synthétique pour s’entraîner à tatouer

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Capture d’écran de la vidéo de présentation du SkinBook

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Par Aline Cantos

Publié le

L’heure des premiers essais ratés semble aujourd’hui être dépassée. Grâce à un nouveau carnet à croquis en peau synthétique, les tatoueurs pourraient aujourd’hui se faire la main sans laisser de trace sur les corps.
Une couverture noire, un format standard, ce nouveau carnet à croquis n’a en apparence rien d’innovant. Pourtant, passée la première de couverture, ce n’est pas de papier mais de peau synthétique que sont composées les pages vierges. Un bon moyen d’éviter les premiers ratés — imprimés à jamais sur la peau des cobayes — pour les apprentis tatoueurs.

Simplement baptisé “SkinBook”, le carnet aurait vocation à habituer les nouveaux venus du milieu à la sensation du dermographe piquant la peau, à mille lieues de ce que donneraient des crayons sur du papier. Né de l’association entre l’agence Lew’Lara/TBWA et Tattoo Art Magazine, le dispositif tente de se rapprocher au mieux des caractéristiques de la peau humaine, tant en matière d’élasticité que de sensations. 

Afin de perfectionner le tout, les créateurs ont ainsi décidé d’associer chacune des pages à une partie du corps. Le tatoueur peut alors décider de s’exercer sur le dos ou bien sur les mains. Cependant, si le cahier tend à imiter le corps humain, ni les réactions ni la sensibilité du potentiel tatoué ne peuvent être expérimentées par l’artiste. Un détail, certes, mais un détail de taille quand on sait que le corps de celui qui passe sous les aiguilles réagit à la douleur d’une manière qui lui est bien singulière.
Si l’invention semble prometteuse, sa date de sortie n’est toujours pas communiquée. En attendant, il reste encore aux novices désireux d’améliorer leur technique les éternelles oranges et peaux de cochons.

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