Et une polémique de plus pour Epic Games, une !
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Nouveau rebondissement dans le scandale du “Dancegate” dans lequel est impliqué le jeu phénomène Fortnite, qui utilise depuis presque 2 ans des mouvements de danse iconiques. Son éditeur, Epic Games, doit à nouveau se justifier devant la justice. Pour rappel, le jeu de Battle Royale propose de vous vendre (contre microtransactions) des “emotes” permettant d’effectuer quelques pas de danse très reconnaissables issus de films, clips ou séries.
Problème, malgré ses 300 millions de dollars de revenus mensuels estimés, Epic Games ne semble pas faire grand cas des droits d’auteur à verser pour utiliser ces mouvements de danse. Après une première plainte déposée par le rappeur 2 Milly, c’est désormais Alfonso Ribeiro, l’interprète de Carlton dans Le Prince de Bel-Air, qui attaque Epic pour avoir volé les pas de sa danse mythique.
Les accusations de 2 Milly et Ribeiro visent également l’éditeur 2K qui a lui aussi repris leurs chorégraphies dans leur jeu de basket NBA 2k19. Il n’est pas assuré cependant que ces plaintes aboutissent, puisque aux États-Unis, la propriété intellectuelle ne s’applique pas à la danse, contrairement à la loi française.
Il y a un mois, nous avions interrogé une avocate spécialiste de la question sur les risques encourus par Epic Games dans la juridiction française. Le jeu et les achats en ligne étant disponibles sur le territoire (même numériquement), Fortnite est tenu de respecter la loi et pourrait en payer (littéralement) les conséquences.
