Avec sa nouvelle campagne choc, Solidarités International répond aux haters des réseaux sociaux

Avec sa nouvelle campagne choc, Solidarités International répond aux haters des réseaux sociaux

Image :

(c) Cap écran vidéo embed

“La solidarité ne va plus de soi. On lui demande de s’expliquer, de se justifier.”

À voir aussi sur Konbini

Avec cette campagne “crue et choc” dévoilée ce lundi 14 mai, l’ONG Solidarités International se mobilise contre la haine exprimée parfois sur les réseaux sociaux en réaction à son travail humanitaire, parce qu’elle porte le nom d’une action de plus en plus contestée” : la solidarité. L’ONG explique cette campagne :

“Alors que nos équipes se battent chaque jour […], il nous est trop difficile de rester muets face à ces attaques gratuites, qui insultent et essentialisent les personnes que nous aidons, les déshumanisent et leur enlèvent une part de dignité.”

De vrais tweets (dans leur orthographe originelle) adressés à Solidarités International après certaines de leurs campagnes humanitaires ont été isolés et retapés en lettres capitales. Seuls les noms des expéditeurs ont été modifiés, et le contenu est édifiant :

“Quill crève rien à foutre de tes putins de réfugier”, “J’en ai rien à foutre ! Qu’ils crèvent tous dans leur merde !”, “J’espère qu’ils vont vite fait crever de faim et qu’on arreteras de nous emmerder avec des pubs de merde” ou encore “Donner leur des pilules et des stérilisateurs”.

“Tous les messages, posts, tweets sont authentiques. […] Ils sont finalement la meilleure publicité qu’on pouvait faire aux hommes et aux femmes de Solidarités International”, explique Olivier Moine, le directeur d’Ici Barbès, l’agence à l’origine de cette campagne.

“Aussi noble soit-il, l’impératif humanitaire auquel nous répondons est, depuis quelques années, de plus en plus violemment remis en question”, explique Alexandre Giraud, directeur général de Solidarités International. Et pour répondre aux détracteurs, l’ONG leur adresse un message clair et simple :

“Alors à celles et ceux qui nous adressent des messages de haine sur les réseaux sociaux, soyez bien sûrs d’une chose : si vous vous retrouvez un jour à la place des gens que nous aidons, nous ferons tout notre possible pour vous venir en aide.”

“Parce que la première réponse à la souffrance humaine doit être la solidarité”, conclut-elle.