“On m’a traité de ‘gauchiste islamisé infiltré’ (sic), de ‘parasite LGBT’, de ‘déchet pédérastique’ (ou sa charmante variante ‘sodomite’), j’en passe.”
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Ayant “découvert au fil du temps le goût amer de la désillusion”, Guillaume Laroze pointe ensuite l’incapacité du parti à se détacher de “l’ultra-conservatisme” d’une frange de ses militants pour évoluer vers une ligne plus “progressiste” incarnée par les leaders Florian Philippot et Marine Le Pen : “On ne peut pas dire que le Front national de Marine Le Pen soit homophobe, c’est même le contraire. Toutefois, l’amnistie systématique de certains dérapages ou les œillères à ce sujet sont insoutenables. Le jeune homo que je suis l’a très mal vécu”, conclut-il
C'est le cœur plein de regrets que j'ai décidé de quitter le Front National et de démissionner du Collectif Marianne pic.twitter.com/fmXYgMynpr
— Guillaume Laroze (@Guillaume_Lrz) 30 novembre 2016
Comme quoi le pire ennemi de Marine Le Pen dans sa stratégie de dédiabolisation de son parti n’est pas bien loin, puisqu’il se trouve parmi une partie de ses militants.