À Paris, la gare de Lyon s’habille de tableaux noirs et d’idées sombres : les usagers de la SNCF sont invités à inscrire sur de grands panneaux leurs dernières volontés. Une initiative artistique qui provoque la controverse.
À voir aussi sur Konbini
Chargement du twitt...
L’idée de la SNCF vient de l’exposition “Before I Die” (“Avant de mourir”), mise en place en 2011 à la Nouvelle-Orléans par l’Américaine Candy Chang. L’artiste avait lancé le projet après le décès de l’un de ses proches. Le système est simple : tout le monde peut noter sur un tableau ce qu’il voudrait faire avant de mourir. Sur son site, l’artiste écrit qu’il s’agit pour le public d’un moyen “de contempler la mort, de réfléchir sur la vie et de partager ses aspirations personnelles publiquement“. Depuis, 1 000 tableaux noirs ont fleuri dans plus de 70 pays, accompagnés sur Twitter du hashtag #BeforeIdie dans toutes les langues. Toutes les idées sont les bienvenues, oui toutes…
Chargement du twitt...
Mais en France, l’idée fait grincer quelques dents : moins d’un mois après l’attentat de Nice, moins d’un an après le 13 Novembre et sous la menace constante d’un attentat de Daech, proposer aux Français d’écrire leurs dernières volontés peut faire flipper. Contactés par Le Parisien, Gares & Connexions, le département de la SNCF responsable du projet, a répondu y travailler “depuis près de deux ans”, précisant :
“Après les attentats, nous nous sommes évidemment demandé s’il fallait l’annuler. Mais nous avons finalement estimé que non, parce que la vie continue.”
Quelques réactions commencent à émerger sur les réseaux sociaux, la plupart des gens ne comprennent tout simplement pas l’intérêt de l’installation et évoquent la mauvaise communication de la SNCF.
Chargement du twitt...
Chargement du twitt...
Chargement du twitt...
Chargement du twitt...