Aux USA, la police tient les photographes à l’oeil

Aux USA, la police tient les photographes à l’oeil

Paranoïa

Est-ce que je vais avoir des problèmes à la frontière ? Est-ce qu’on va me confisquer mon ordinateur portable quand je reviendrai au pays ? Ça me rend nerveux de savoir que je ne commets aucun crime et que l’État compile tout de même un dossier à propos de moi.

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Harcèlement

Si les photographes sont harcelés, même parmi ceux qui sont “de la maison”, cette pratique de suspicion systématique est une mauvaise chose. Mike German a passé 16 ans au FBI et travaille désormais à l’ACLU. Il témoigne à NPR que selon lui, cette tactique “ridiculise” le principe même de suspicion. Voilà comment il analyse brièvement le rapport collecté par son association :

Ce que nous voyons ici, ce sont des suspicions basées sur les opinions politiques des gens et des activités garanties par le premier amendement telles que la photographie. Ces suspicions sont aussi souvent basées sur la religion.

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