Enclenché après l’attentat de Lahore au Pakistan, l’outil “Safety Check” de Facebook a montré de graves problèmes de géolocalisation ce week-end.
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Le jour où personne n’aura rien à reprocher au fameux “Safety Check” de Facebook n’est pas encore arrivé. Le service d’urgence a encore montré des défaillances ce week-end, d’ordre technique cette fois-ci. Censé vérifier si vos contacts sur le réseau social sont en sécurité, l’outil controversé a été enclenché un peu plus d’une heure après l’attentat qui a coûté la vie à au moins 72 personnes, à Lahore, au Pakistan.
Or, de nombreux utilisateurs du monde entier qui n’ont jamais mis un pied au Pakistan ont reçu la notification “Safety Check”, leur demandant de confirmer à leur entourage qu’ils sont bien en sécurité. Un phénomène qui ne semble pas avoir été voulu par Facebook et dont les abonnés se seraient bien passés.
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“Ce type de bug est contraire à notre intention. Nous avons rapidement pris des mesures pour résoudre ce problème et nous présentons nos excuses à tous ceux qui ont reçu cette notification par erreur”, a expliqué le groupe américain sur la page Facebook dédiée à son application. Par ce message, la firme de Mark Zuckerberg coupe court à toute rumeur de piratage.
Vérification de sécurité à géométrie variable
Egalement activé lors de l’attentat qui a fait au moins 35 victimes à Bruxelles le 22 mars, le “Safety Check” s’est fait remarquer par son déclenchement jugé tardif par de nombreux observateurs.
On reproche aussi à l’outil de la firme de Zuckerberg son usage à géométrie variable : lancé pour la première fois dans un contexte d’attentats à Paris le 13 novembre, puis à Ankara (Turquie) et Yola (Nigeria), il n’était pas en marche lors de l’attentat à Beyrouth (Liban) le 12 novembre, ni lors de l’attaque de la plage de Grand-Bassam (Côte d’Ivoire), le 13 mars 2016. Allez Facebook, encore un petit effort.