“Il voudrait propager de l’esprit d’entreprise en même temps que des consignes. Plein de cette évidence qui n’appartient qu’aux haut-parleurs des aéroports, Macron déclame, certes, mais le texte est celui du mode d’emploi d’un nouvel appareil ménager. […] Une sorte de lapin Duracel qui aurait perdu son tambour.”
À voir aussi sur Konbini
Un “rabâchage de propos déjà tenus”
Jean-Luc Mélenchon n’est pas le seul à ne pas avoir apprécié le discours du chef de l’État : quel que soit le bord, les politiques de l’opposition étaient d’accord pour fustiger les vœux d’Emmanuel Macron.
En effet, le communiqué de presse publié par la porte-parole des Républicains, Lydia Guirous, n’est pas plus tendre. Elle dénonce une “grammaire de l’ego et du vide”, regrette l’absence de “piste pour l’avenir” ou de “plan d’action” et critique ce qui constitue selon elle les “deux formes d’art dans lesquelles excelle le président de la République”, à savoir “l’autosatisfaction et l’enfoncement de portes ouvertes”.
Ironique mais pas moins critique, le porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts, Julien Bayou, a regretté l’absence de la question environnementale :
Merci. Avec ces vœux, le président Macron met en effet la barre très haut. Volontaire "et en même temps" vide, 17mn c'est long ! Mais toujours pas assez pour parler de climat ou d'environnement. https://t.co/tLdhDErpgG
— Julien Bayou (@julienbayou) 31 décembre 2017
Enfin, le vice-président du Front national, Nicolas Bay, a également commenté les vœux présidentiels, pointant du doigt une “distorsion entre les propos et les actes” :
“On a assisté à un rabâchage de propos déjà tenus. Il y a une distorsion entre les propos et les actes. E. Macron parle de solidarité, mais on a en même temps une hausse de la CSG, une augmentation du forfait hospitalier, une hausse des tarifs du diesel.”
À lire -> Pour Mélenchon, la Suisse est un “centre international du blanchiment”