Image d’une obstination à la salle de sport, l’ab crack est une fente partant de la poitrine et se prolongeant jusqu’au nombril.
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L’ab crack (le “creux des abdos”) est le nouveau mot d’ordre pour répondre à des critères physiques surréalistes. À la différence de ses cousins “thigh gap“, “bikini bridge”, “défi de la feuille A4 sur la taille” ou de “l’iPhone 6 sur les genoux”, cette dernière tendance allie maigreur et sport. C’est une photo de la très mince Emily Ratajkowski, postée sur Instagram il y a deux semaines, qui a lancé les internautes dans la course.
Elle y pose en maillot de bain, avec un creux très visible allant de ses seins à son nombril. On notera aussi ses côtes bien apparentes. Il n’en fallait pas plus pour que les internautes en fasse une tendance : le hashtag #abcrack a été utilisé à ce jour 982 fois sur Instagram. Chacun y va de sa démonstration, et certaines photos font peur.
Pour dessiner ce creux au milieu du ventre, il ne suffit pas seulement d’être mince, mais également musclé, “sec” en somme. Un objectif minceur qui n’intéresse pas que les femmes puisque plusieurs hommes ont tenu eux aussi à poster leur ab crack sur le réseau social de photos. Cette tendance allie donc les deux sexes dans une course absurde au “perfect body”, avec séances de sport à répétition et nutrition aberrante. Encore une fois, bien joué internet.