À Pékin, une brigade antipollution essaie d’éviter “l’airpocalypse”

À Pékin, une brigade antipollution essaie d’éviter “l’airpocalypse”

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Par Matthew Kirby

Publié le

La capitale chinoise est plongée dans un épais brouillard depuis des semaines. 

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La pollution de l’air à Pékin est si importante que des mesures telles des fermeture d’écoles et le confinement d’habitants chez eux ont été prises.

Après une première semaine de l’année 2017 passée sous le voile de la pollution, le gouvernement chinois a décidé de créer une “police antipollution” pour essayer de combattre les substances toxiques et leurs effets sanitaires.

Comme le maire Cai Qi l’a expliqué aux médias étatiques, cette brigade de l’environnement patrouillera dans la capitale chinoise à la recherche de contrevenants à la législation anti-pollution. Les barbecues illégaux, les feux d’ordures et les routes poussiéreuses entrent dans son giron. L’objectif est de réduire les niveaux de gaz toxiques inhalés par les habitants, mais certaines sources affirment que le problème a plus à voir avec les centrales à charbon, les usines et la circulation incessante dans la ville.

La semaine dernière, des contrôles ont montré que plusieurs entreprises avaient redémarré leurs activités, malgré l’interdiction du gouvernement, qui a déclenché une “alerte rouge”, afin de réduire le smog. Plus de 500 violations ont été constatées sur des chantiers et 10 000 véhicules ont été contrôlés en état d’infraction. De nombreuses usines de la province voisine du Hebei contribuent à la pollution de l’air, sans oublier les 5 millions de voiture sur la route.

Pékin a consenti à fermer ses dernières centrales à charbon en 2017 et à diminuer sa consommation en fermant 500 usines et en retirant 300 000 voitures des routes. Les écoles devront également installer des purificateurs d’air dans les salles de classe.

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