En 1h30, 25 000 mégots ont été ramassés autour du bassin de la Villette à Paris

En 1h30, 25 000 mégots ont été ramassés autour du bassin de la Villette à Paris

On ne vous félicite pas, les fumeurs parisiens.

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Les comportements des Parisiens passent souvent pour être dégueulasses. Et malheureusement, les 25 000 mégots retrouvés près du bassin de la Villette, dimanche 2 octobre, ne feront pas mentir cette réputation… L’association de défense des océans et du littoral Surfrider, à l’initiative de la collecte dimanche dernier, a comptabilisé tous les cadavres de cigarettes qu’elle a collectés, rapporte l’AFP. Résultat : elle en a dénombré 25 000… en seulement une heure et trente minutes. Un temps dérisoire comparé à l’immense tas de mégots amassés.

En plus des mégots, 3 200 capsules ainsi que des centaines de canettes, emballages et bouteilles ont aussi été ramassés, explique l’AFP.

Outre le fait que la cigarette est hautement nocive pour la santé (on ne le répétera jamais assez), le problème pointé est surtout la dégradation évidente de l’environnement et des espaces verts de la capitale.

La prévention plutôt que la punition ?

Avant d’être ramassés par les 80 bénévoles de l’ONG, ces milliers de petits bouts de clopes consumées ont été jetés près du bassin de la Villette. L’endroit est situé entre le canal de l’Ourcq et le canal Saint-Martin, à Paris. Il est surtout fréquenté par les piétons les jours de soleil, destinés aux promenades et aux pique-niques, et il lui arrive très souvent d’être témoin d’apéros de fin de journée.

Apparemment, l’amende de 68 euros pour un mégot jeté par terre, en vigueur depuis un an, ne semble pas avoir eu beaucoup d’impact sur le comportement des Parisiens.

Peut-être que la sensibilisation, la distribution de cendriers portatifs et la multiplication du nombre de poubelles seraient des moyens un peu plus efficaces pour inciter les gens à ne pas balancer leurs clopes au sol. On conseille aussi à la municipalité parisienne d’instaurer ce genre de cendriers (ci-dessous) en attendant que les fumeurs décident de préserver leur poumons :