Thomas Pesquet n’en peut plus des complotistes et les démonte sur Twitter

Publié le par Konbini,

© picture alliance /Getty

"Bien sûr que oui, l’humain est allé sur la Lune pendant les missions Apollo."

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Coup de gueule intersidéral. Le mercredi 31 août, Thomas Pesquet s’est fendu d’un long thread sur Twitter pour répondre aux nombreuses rumeurs complotistes qui prétendent que l’humain n’est jamais allé sur la Lune. L’astronaute l’affirme : oui, le programme Apollo est réel, Neil Armstrong et Buzz Aldrin ont bien foulé le sol de la Lune, “et on va y retourner” :

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L’astronaute confie être peiné et inquiet, après ses dix ans de carrière, de voir autant de personnes déformer l’histoire et d’autres en douter. “Sérieux, posez-vous la question : qui y gagne, à tout ça ?”, demande-t-il à la suite de son deuxième tweet. “Pas la Nasa, non, mais les manipulateurs qui vous racontent que tout est faux.”

Il s’attaque ensuite directement aux complotistes, les accusant de décrédibiliser le travail “de milliers de gens” œuvrant pour les missions spatiales. Pour mieux s’armer face à toutes ces rumeurs infondées, Thomas Pesquet recommande ensuite de se méfier des personnes qui “se bardent de diplômes (souvent faux)”, de se renseigner auprès de vrais scientifiques et vulgarisateur·rice·s comme Jamy Gourmaud, et, enfin, de sortir de Twitter pour “trouver l’info dans les livres”.

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Cette série de tweets virulents vise directement le réseau de complotistes qui soutiennent depuis des années que la mission Apollo n’aurait été qu’une mise en scène. Ces dernier·ère·s se sont jeté·e·s sur sa dernière interview en duplex lors du JT de France 2 le dimanche 28 août pour diffuser une fois de plus de fausses informations. En direct depuis la base de Cap Canaveral, en Floride, l’astronaute s’exprimait alors sur la mission Artemis I.

Ses propos ont été isolés et montés dans plusieurs vidéos qui ont cumulé des centaines de milliers de vues sur Twitter. Dans l’une d’elles, il déclare notamment : “C’est vrai que maintenant, en me disant ça, quand je regarde la Lune le soir, ça me fait quand même un petit frisson, parce que c’est pas la même chose de se dire ‘non mais attends, est-ce que c’est humainement possible d’aller là-bas ?'”

Évidemment, l’astronaute ne remettait pas en cause la réalité d’un alunissage en 1969 mais exprimait son propre émerveillement sur la question : se rendre sur la Lune est encore plus fou que de se rendre à la Station spatiale internationale (ISS). Il suffit d’ailleurs de regarder le début de l’interview pour le voir affirmer que la mission Artemis I signe une première étape pour “le grand retour de l’homme et de la femme sur la Lune”.

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