“Hey Robot”, le jeu de société qui dévoile la “stupidité” des assistants vocaux

Publié le par Pierre Bazin,

© Everybody House Games

Ce jeu ressemble un peu à Taboo, il faut faire deviner des mots via un assistant vocal.

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Tous les jours Kickstarter reçoit des projets de jeux de société plus barrés les uns que les autres. “Hey Robot” n’échappe pas à la règle. Alors que le crowdfunding vient d’exploser son premier palier, ce jeu édité par le collectif Everybody House Games nous propose de faire “buguer” les assistants vocaux comme Alexa (Amazon), l’Assistant Google ou encore Siri. 

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Dans le principe, on retrouve quelques mécaniques du célébrissime jeu de société “Taboo” : vous devez faire deviner des mots via l’assistant vocal sans que ce dernier ne prononce justement ces mots. Au début du jeu, vous choisissez un mot parmi une grille et devez faire en sorte que l’assistant vocal prononce le mot en question sans que vous ne l’ayez vous-même dit, seulement par association d’idées.

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Cela emprunte aussi d’une certaine manière au concept des Wikiwars.

Un jeu qui fonctionne sur les dysfonctionnements

Interrogé par nos confrères de The Verge, l’un des créateurs originels Frank Lantz explique que cela fonctionne parce que les technologies sont défaillantes justement :

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“Le jeu fonctionne parce que les appareils ne fonctionnent pas très bien […] C’est très amusant. Vous vous dites : ‘Oh, ça va être facile ! Comment on peut rater ça ?’ mais en réalité ces assistants vous donneront du fil à retordre.”

Le plus étonnant est que le créateur affirme avoir vu les réponses radicalement changer au cours des six mois qui ont suivi les premiers tests du jeu. Les assistants vocaux évoluent, preuve en est d’une certaine forme d'”intelligence” artificielle, à défaut d’avoir des réactions et raisonnements logiques d’un cerveau humain cultivé.

En tout cas, pour le moment, l’équipe à l’origine de Hey Robot affirme que ces assistants vocaux vont continuer à être “drôles et stupides” pour le plus grand bonheur des utilisateurs, avant que ces derniers ne prennent le contrôle du monde, évidemment (cf. Terminator).

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