Visa annulé, incident diplomatique et possible expulsion : on vous résume le “Djokovic gate”

Publié le par Konbini Sports,

© Carine06 from UK, CC BY-SA 2.0

Tout s'est très vite emballé pour Novak Djokovic depuis son arrivée à l'aéroport de Melbourne. Résumé du rocambolesque périple australien du Serbe.

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Les aventures de Novak Djokovic en Australie sont pleines de rebondissements. Tout est parti d’un message du numéro 1 mondial sur les réseaux sociaux annonçant sa venue à Melbourne grâce à une dérogation médicale. À partir de là, la machine politico-médiatique s’est emballée. De nombreuses voix ont dénoncé ce passe-droit et le Premier ministre australien a menacé de renvoyer le Serbe “par le premier avion” s’il ne fournissait pas de preuves sur sa dérogation.

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Mauvais visa

Tout s’est ensuite accéléré ce mercredi après-midi, quand on a appris que Novak Djokovic était bloqué à l’aéroport de Melbourne à cause d’un problème de visa. Selon la presse australienne, le nonuple vainqueur de l’Open d’Australie n’aurait pas rempli le bon formulaire pour le type de visa qu’il a demandé et a été retenu plusieurs heures sur place.

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Les événements ont pris une autre tournure quelques heures plus tard, avec l’annulation du visa du joueur, faute des documents nécessaires à son entrée dans le pays. Une décision synonyme d’expulsion pour le Serbe. Les douanes australiennes expliquent que “M. Djokovic n’a pas fourni les éléments appropriés pour entrer [sur le territoire]” et que “les ressortissants étrangers qui ne disposent pas d’un visa valide ou dont le visa a été annulé seront placés en détention et expulsés d’Australie”.

Le président de la Serbie s’en mêle

Mais le Djokovic gate ne s’arrête pas là. Le numéro un mondial de tennis a contesté jeudi en justice la décision des autorités australiennes d’annuler son visa et de l’expulser du pays, nouvel épisode d’une saga qui a viré à l’incident diplomatique. Après avoir parlé au joueur, le président de la Serbie Aleksandar Vucic a écrit sur Instagram que “[le pays] était avec lui” et que “les autorités prenaient toutes les mesures nécessaires pour que le mauvais traitement du meilleur joueur de tennis du monde cesse aussitôt que possible”.

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Konbini Sports avec AFP.