À quoi ressemblerait le PSG si les Qataris quittaient le club ?

Publié le par Abdallah Soidri,

No Qataris no party ?

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La relation entre le Qatar et le PSG touche-t-elle à sa fin ? Depuis quelques jours, la presse sportive française fait état d’une lassitude des propriétaires du club de la capitale, au point qu’un désengagement en 2022 de QSI et de l’émir Tamim Ben Hamad Al Thani est même évoqué.
Évidemment, il n’y a rien d’acté officiellement et l’horizon 2022 est encore loin. Mais avec la perspective d’un départ des Qataris, nous avons imaginé à quoi pourrait ressembler le PSG sans son partenaire avec lequel il a remporté le plus de trophées.

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Le retour des anciennes gloires

Après l’élimination du PSG par Manchester United en Ligue des Champions, Jérôme Rothen s’est ému sur RMC de l’absence des anciennes gloires du club dans le stade. L’ancien milieu gauche, passé par le club entre 2004 et 2010, avait déploré à l’antenne l’absence des légendes du PSG dans les tribunes dans un match aussi important que ce 8e de finale retour.


Si des joueurs arrivés sous l’ère QSI comme Maxwell et Thiago Motta ont fini par intégrer l’organigramme du club, les anciens grands noms sont peu nombreux à être sollicités, contrairement à ce qui se fait dans les grandes écuries européennes. Gageons qu’en cas de départ des Qataris du PSG, les nouveaux dirigeants comprennent que la force d’une équipe passe par son histoire.

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La fin des remontada

8 mars 2017. 6 mars 2019. Deux dates bien connues des joueurs et supporters parisiens. Elles correspondent aux deux remontada subies par le PSG en Ligue des champions, l’une contre le FC Barcelone (défaite 6-1 après victoire 4-0) et l’autre contre Manchester United (défaite 3-1 après victoire 2-0 à l’extérieur). Le point commun entre ces deux débâcles, les “chances de qualification du PSG” qui étaient de “100%”.


Avant l’arrivée de QSI dans la capitale, jamais le PSG ne s’était fait remonter de la sorte après de telles victoires. Non pas que le club n’ait jamais connu de défaites cuisantes dans son histoire (Juventus en Supercoupe d’Europe, Gueugnon en finale de la Coupe de la ligue…) mais force est de constater que sous pavillon qatari, le PSG est devenu expert en remontées humiliantes.

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Dépasser les quarts de finale d’une Coupe d’Europe

Depuis l’arrivée des Qataris, le PSG se heurte à un véritable plafond de verre sur la scène européenne. Après quatre échecs consécutifs en quarts de finale en Ligue des champions, le club de la capitale n’arrive plus depuis 2017 à passer le stade des huitièmes de finale dans la compétition. Une régression sportive accompagnée de deux grosses humiliations : contre le Barça et Manchester United (voir paragraphe précédent).


Comme pour les remontada, un changement de propriétaire apporterait un renouveau dans l’état d’esprit et l’approche de ces doubles confrontations. Surtout, ces échecs répétés collent à la peau des propriétaires comme une tâche indélébile. Et plutôt que chercher à la faire disparaître, pourquoi ne pas changer carrément de chemise ?

L’ambiance au Parc des Princes

La dissolution des groupes d’ultras du Parc des Princes n’est pas le fait des propriétaires actuels du PSG. Mais force est de constater que depuis leur arrivée, et malgré leur volonté de rétablir ces groupes dans le stade, l’ambiance dans l’enceinte du 16e arrondissement n’a plus rien à voir avec celles enflammées d’il y a quelques années.


Pour imposer sa patte, le nouveau propriétaire du club devrait s’appuyer sur les nombreux supporters passionnés du club. Histoire de refaire du Parc des Princes un stade avec l’une des meilleures ambiances de France et d’Europe. Et quand on connait l’importance du 12e homme, ce n’est pas anodin.

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Le retour de la crise de novembre

C’est un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Réglé comme une horloge suisse, le PSG connaissait en novembre une crise sportive ou institutionnelle. Avec une telle régularité dans le drama, la crise de novembre était devenue un rendez-vous incontournable du calendrier de la Ligue 1.


Hélas, elle a disparu ces dernières années et c’est une habitude qu’on aimerait bien retrouver en cas de changement de propriétaire.