En reprenant ses droits avant tout le monde, le 16 mai dernier, la Bundesliga nous a montré à quoi le “football d’après” allait ressembler. Au-delà des matches dans des stades vides et sans ambiance organique, ce mois et demi de compétition a prouvé l’impact négatif du huis clos sur les performances des équipes qui évoluent à la maison. Une étude du cabinet Impect parle d’un “avantage du terrain négatif”. En témoigne le pourcentage de victoires à domicile qui est passé de 43 % à 33 %, rapporte Slate.
Football without fans is...well, thanks to the Bundesliga’s control sample, now we know.
— Rory Smith (@RorySmith) July 1, 2020
It turns out you don’t need fans to be intense, but you do need them for home advantage to exist, to influence referees, and to encourage players to take risks https://t.co/haea5Ah5p8
Les données du cabinet Gracenote montrent que les clubs à domicile ont marqué moins de buts (1,74 contre 1,43), tentés moins de tirs (une chute de 10 %), de dribbles et obtenus moins de corners que dans des stades pleins. Autre conséquence du huis clos sur les équipes qui jouent à la maison, l’arbitrage. En effet, elles ont été beaucoup plus sanctionnées que d’habitude et commettent plus de fautes que leur adversaire. “Peut-être un signe que les arbitres, sans tenir compte de la foule, se sont sentis plus à même d’appliquer le règlement avec rigueur”, peut-on lire dans le New York Times.
Malgré tous ces chiffres, une chose n’a pas changé en Bundesliga : à la fin, c’est quand même le Bayern qui gagne.
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