Vous vous souvenez peut-être de Roman Zozulya, qui avait notamment participé à la victoire de l’Ukraine en barrage face à la France en 2013. En 2017, l’avant-centre devait rejoindre le Rayo Vallecano, prêté par le Bétis Séville. Mais les supporters avaient fait faire au club marche arrière, accusant le joueur de liens avec des groupes néonazis ukrainiens. Zozulya avait alors rejoint Albacete Balompié.
Et ce week-end, en 2e division espagnole, le Rayo recevait… Albacete. Et donc Roman Zozulya. Celui-ci a de nouveau été la cible des supporters du Rayo, qui l’ont traité de nazi au travers de chants et de banderoles. Apparemment touché, l’Ukrainien n’est pas revenu sur la pelouse après la mi-temps, tout comme ses coéquipiers, solidaires. Le match a donc été suspendu.
#RayoAlbacete match suspended. Albacete refused to play the second half after Roman Zozulya, with his links to far-right groups in Ukraine, the target of chants of “fucking nazi.” Worth noting: Albacete down to 10 just before halftime. pic.twitter.com/pzaFWHfP4w
— Jake Threadgould (@jakethreadgould) December 15, 2019
Bukaneros
— Rob Rogers (@RobRogers94) December 15, 2019
Left-wing Rayo Vallecano fans just got a game suspended for relentlessly chanting about opposition player, Roman Zozulya, being a genuine Nazi. https://t.co/lVjdF6ryYG
Dans la foulée, le président de la Ligue espagnole, Javier Tebas, a eu une sortie plus que déplacée à ce sujet, faisant une analogie déconcertante entre les nazis… et les homosexuels.
Javier Tebas: "En el Rayo no quieren Nazis, ¿y si mañana otro equipo no quiere homosexuales?" https://t.co/49bNxfJ81w pic.twitter.com/bFe00Tj44j
— Superdeporte (@superdeporte_es) December 16, 2019
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“Le Rayo ne veut pas de joueurs nazis, et si demain une autre équipe ne veut pas de joueurs homosexuels ?”
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