Changement d’heure : on vous explique une bonne fois pour toutes comment savoir si on gagne ou perd une heure de sommeil

Publié le par François Faribeault,

Vous allez voir, c’est hyper simple en fait.

A voir aussi sur Konbini

Après une heure d’hiver rondement bien menée, la France et les Français passent à l’heure d’été dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 mars. Instauré à la suite du choc pétrolier de 1973-1974, ce changement d’heure bisannuel, qui a lieu en mars pour l’heure d’été et en octobre pour l’heure d’hiver, a toujours nourri une grande question : au final, on gagne une heure ou on perd une heure ?

Publicité

Alors, pour enfin savoir si tu vas davantage dormir ou pas ce week-end du 25 mars, on t’explique tout et ce, de la façon la plus simple et concise au monde. Let’s go.

Publicité

À l’heure d’été, on gagne une heure de sommeil ?

Je dirais que oui. À l’heure d’été, on avance l’aiguille d’une heure. Donc à 2 h 00, il est 3 h 00, en fait. On passe de 1 h 59 à 3 h 00. Par exemple, si tu es en soirée, la fête dure une heure de moins, donc tu gagnes en sommeil. C’est logique, vu que tu fais moins la fête. Pour préciser mon propos, il faut imaginer que la deuxième heure de la nuit gagne une heure et devient directement la troisième heure de la nuit. On gagne une heure supplémentaire, donc on gagne du sommeil supplémentaire.

Publicité

Ah non attendez, je me suis trompé

Comme on avance l’aiguille d’une heure, on pourrait croire qu’on gagne une heure, car les verbes “avancer” et “gagner” sont souvent liés à une forme d’évolution positive, d’optimisme, voire de victoire sur la vie qui, si souvent, nous a marché dessus et, encore aujourd’hui, nous piétine.

En fait, c’est l’inverse. Entre 2 h 00 et 3 h 00, on perd une heure. Elle disparaît. Volatilisée. Par exemple, le 2 h 23 n’existe plus, il perd son taf, il n’est pas convoqué par Didier Deschamps. Il aura beau descendre dans la rue, personne ne l’écoutera.

Publicité

Mais alors, elle va où cette heure perdue entre 2 h 00 et 3 h 00 ?

N’empêche, ça me paraît un peu gros que, par exemple, le 2 h 23 et le 2 h 49 disparaissent comme ça, d’un coup d’un seul. Sur une horloge classique, l’aiguille des heures ne passe pas de 2 à 3 en un instant (j’ai vérifié en restant une heure devant mon réveil). Antoine Lavoisier m’a appris que rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. En quoi se transforme cette heure perdue ? En temps de sommeil supplémentaire ? Apparemment non. En temps de travail ? Non plus. En chocolat ? J’aimerais bien. En poussière ? Faut passer l’aspi.

Comment on s’en sort, avec ce bordel ?

Je ne sais pas ! Voilà, t’es content ? Je ne sais pas du tout. Je me suis lancé dans cet article, j’ai checké mes sources, j’ai interviewé des experts et, résultat, je n’en sais rien. Comme d’hab, ça va être la même chose : samedi 25 mars, je vais m’endormir sans trop savoir dans quoi je m’embarque et le lendemain matin à 11 h 00, j’aurai l’impression d’avoir fait une grasse matinée car il sera tard, alors que je serais toujours aussi crevé.

Publicité

Ah ben voilà. Je l’ai, ma réponse. À l’heure d’été, on perd une heure de sommeil. On dort moins. Ce n’était pas si compliqué, en fait. Du coup, il faut avancer son aiguille d’une heure. À 2 h 00, il est 3 h 00. À 11 h 00, on aura l’impression qu’il est 10 h 00, sauf qu’il sera 11 h 00 jusqu’à octobre prochain.

Un moyen mémo… méno… ménmo… une astuce simple pour enfin se rappeler

Au mois d’AVril (enfin presque car on est en mars), on AVance les aiguilles de l’horloge. Par conséquent, on dort moins. On passe de 1 h 59 à 3 h 00. La journée du dimanche dure 23 heures.

Publicité

Au mois d’octrobRE, on REcule les aiguilles. Par conséquent, on dort plus. À 2 h 59, on passe à 2 h 00 et on refait deux fois la même heure. La journée du dimanche dure 25 heures.

Mouais, pas convaincu par ce truc de lettres

Non mais dans ce cas, on peut trouver un sens à chaque syllabe de chaque mois.

En MArs, on MArche pour sauver les retraites.

En avRIl, on mange du RIz.

En mAI, on mange du riz cantonnAIs.

En octOBre, on OBlitère 75 % des espèces animales restantes sur Terre.

C’est facile de faire dire ce qu’on veut aux mots.

L’astuce ultime

J’arrête de te mener en bateau. Voici l’astuce qui marche à tous les coups. C’est un collègue (Pierre B. journaliste mode) qui me l’a soufflée, alors je me permets de partager ses mots comme ils sont : “En hiver, c’est la merde, on est triste et déprimé, tout est nul et gris MAIS AU MOINS on gagne une heure de sommeil. En été, on commence à être heureux, le soleil et les beaux jours arrivent MAIS PAR CONTRE on le paie en perdant une heure de sommeil. Genre, c’est la vie quoi, on ne peut pas tout avoir, quand ça ne va pas on a quelques réconforts et quand ça va bien, faut quand même sacrifier quelque chose.”

Bon week-end, les loulous.