Vous aimez les peintures de David Hockney ? Allez voir cette impressionnante exposition immersive

Publié le par Konbini avec AFP,

© David Hockney/Photo : Dave Benett/Getty Images

"Il a toujours été un innovateur. Il a toujours poussé les limites."

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La première exposition immersive du peintre britannique David Hockney s’est ouverte à Londres, emmenant le public dans un voyage multisensoriel à travers les décennies de l’œuvre de l’artiste, du soleil de la Californie à la campagne normande. “Le monde est vraiment, vraiment magnifique si vous le regardez”, mais “la plupart des gens ne regardent pas”, explique le peintre de 85 ans dans ses commentaires qui résonnent dans l’exposition, aux côtés d’enregistrements d’archive.

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Peignant toujours à 85 ans, Hockney s’est lancé totalement dans le concept de l’immersion, explique à l’AFP Richard Slaney, directeur général de Lightroom, l’espace qui a codéveloppé l’exposition avec l’artiste. “Il a toujours été un innovateur. Il a toujours poussé les limites.”

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L’exposition, qui se tient jusqu’au 4 juin 2023, est partie d’un mail envoyé par Richard Slaney en 2019 à l’artiste, suggérant une collaboration. Résultat : 50 minutes d’expérience mêlant réalité virtuelle et techniques d’immersion audiovisuelle.

Les projections à 360 degrés, qui se tiennent dans un vaste espace unique, reprennent les œuvres les plus connues de l’artiste, ainsi que d’autres, plus rarement exposées. “Je suis quelqu’un qui aime dessiner… J’aime regarder les choses”, entend-on de la voix d’Hockney. “C’est mon job, je crois, de fabriquer des images”, quelque chose que l’octogénaire aime encore “énormément” explique-t-il.

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Travailleur acharné

Né dans le nord de l’Angleterre en 1937, Hockney s’est imposé comme une figure majeure du pop art, en particulier avec son A Bigger Splash (1967) qui saisit la surface de l’eau d’une piscine après un plongeon. “Le soleil m’a conduit à Los Angeles… J’avais l’intuition que c’est un endroit qui me plairait”, se souvient-il dans la section consacrée à sa période californienne.

“J’y suis allé, sans y connaître qui que ce soit, et je me suis dit que c’était deux fois mieux que je ne l’imaginais”. “Quand on atterrit à Los Angeles, on voit toutes ces piscines. J’ai commencé à les regarder et j’ai remarqué les formes créées par l’eau”, dit-il.

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D’autres parties se concentrent sur les paysages de son Yorkshire natal, mais aussi de Normandie, où il a passé le confinement de 2020, pendant la pandémie. Son implication dans son art et son “mantra d’aimer la vie” sont contagieux, explique Richard Slaney : “Il est très drôle… Très sec. Mais aussi tellement dévoué. Il travaille comme un dingue tous les jours… Il a 85 ans, aime créer”, dit-il.