Tarantino, J.J. Abrams et Christopher Nolan veulent sauver Kodak

Publié le par Constance Bloch,

A voir aussi sur Konbini

Les cinéastes montent au créneau

Parmi eux, on retrouve Quentin Tarantino, Christopher Nolan, Judd Apatow ou encore J.J. Abrams. Ensemble, ils ont réussi à convaincre plusieurs grands studios de cinéma de ne pas laisser mourir l’entreprise américaine fondée en 1881, et mise en faillite en 2012 avec une dette de 6,8 milliards de dollars. La société, à la dérive depuis 2006, a vu ses ventes de pellicules s’effondrer de 96% sur huit ans.
Dans un entretien accordé au Monde, un ancien employé de Kodak, François Sauteron, racontait la descente aux enfers de l’entreprise. Auteur du livre La Chute de l’empire Kodak (édition l’Harmattan), il affirmait :

Publicité

Kodak disposait de dizaines de milliers de brevets et, pendant des décennies, la société a profité d’un statut de quasi-monopole. Aux yeux de ses dirigeants, Kodak semblait insubmersible. Ils ont sans doute péché par orgueil, persuadés que l’entreprise réussirait à imposer dans la durée sa vision de l’image.

Publicité

L’année dernière, le concurrent principal, Fujifilm, enregistrait des chiffres si catastrophiques qu’il s’est retiré du marché.

Un accord sur le long terme

Ce serait une tragédie si tout à coup les cinéastes ne pouvaient plus tourner sur pellicule. Il y a une sorte de magie unique dans le grain et dans la couleur.

Publicité

Un choix de format qui sera encore toute fois réservé à des réalisations dotées d’un confortable budget. Car si le format numérique a peu à peu remplacé l’utilisation de la pellicule et d’autres technologies analogiques, c’est aussi qu’il est sensiblement moins cher. Il permet ainsi à de jeunes réalisateurs de tourner leurs films plus facilement, et pluralise la création.