Rosie Lowe, la mélancolie pop

Publié le par Constance Bloch,

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À la croisée des genres

La musique – et les Spice Girls, qu’elle adorait – a donc accompagné la croissance de la jeune Anglaise qui a toujours voulu devenir chanteuse et n’a “jamais eu de plan B“. Multi-instrumentaliste (elle en joue sept), elle écrit et compose elle-même ses morceaux, qui en disent long sur elle-même, comme elle le confie à The Whine House Mag :

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Une des plus grandes parties de moi-même, c’est que j’écris la musique, et que ça vient de mes entrailles. C’est comme ça que j’aime chanter, quand je la ressens, quand ça résonne.

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C’est très important pour moi que la musique arrive en premier. Je suis très intéressée par l’androgynie car la musique n’a jamais eu de genre pour moi. J’ai toujours écouté de la musique en me détachant de l’image, donc c’est important pour moi que les gens ne se focalisent pas sur le fait que je sois une femme ou un homme, mais sur la musique en elle-même […] Je joue beaucoup avec ma voix pour faire ressortir mon côté masculin, pour brouiller les lignes du genre.

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“Il y a vraiment une génération de femmes de pouvoir”

Ses idoles sont des femmes fortes. “J’adore Jessie Ware et FKA twigs, elles ont toutes les deux tellement d’intégrité et de contrôle sur leur image. Il y a vraiment une génération de femmes de pouvoir“, raconte-t-elle. Et si elle aime aussi beaucoup Beyoncé, elle regrette que cette dernière sexualise trop son corps :

Je suis une très grande fan de Beyoncé, mais je trouve très triste le fait que ses clips soient si sexualisés. De mon point de vue, si tu les regardes et que tu te sens mal à l’aise, c’est que ça va trop loin. Tu ne devrais pas faire en sorte que ton public féminin se sente mal par rapport à leur corps en sexualisant trop le tien.

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