Supercut : le miroir dans les films de Nicolas Winding Refn

Publié le par Lucille Bion,

A voir aussi sur Konbini

Le vidéaste Jacob T. Swinney vient de réaliser Refn Reflections, un supercut qui étudie l’utilisation des miroirs dans l’œuvre du réalisateur danois.

Publicité

Publicité

L’utilisation du miroir au cinéma donne parfois naissance à des scènes cultes. Le “You talkin’ me ?” de Robert De Niro dans Taxi Driver, repris par Vincent Cassel dans La Haine, est sûrement le premier exemple qui nous viendrait tous en tête.

Accessoire métaphorique, le miroir peut aussi bien signifier l’introspection que le trouble identitaire. Il sert à créer des ambiances flippantes dans les films d’horreur, nous perdre dans la narration dans les œuvres de science-fiction en nous faisant accéder à une autre dimension ou encore à suggérer la dualité ou nous familiariser avec un personnage dans les drames.

Publicité

Si les interprétations sont multiples, ce type de plans hyper-classiques apporte souvent une plus-value esthétique au film, par un choix de cadrage audacieux.

Rappelons-nous le plaisir que nous avions à découvrir Nicolas Winding Refn, ce maître de l’esthétique, justement, qui nous scotche dans chacun de ses films, sortes de poèmes macabres où la violence est toujours transformée en spectacle contemplatif.

Et lorsque l’on sait que le thème favori du Danois est la lutte intérieure de ses personnages, le recours au miroir s’impose donc une évidence. C’est ce qu’a voulu démontrer le vidéaste Jacob T. Swinney dans Refn Reflections.

Publicité

Il puise bien sûr une majorité de séquences dans Neon Demon, Drive et Only God Forgives. Mais nous rappelle aussi qu’avant ces grands succès, le cinéaste avait aussi signé Inside Job, Pusher 2, Bronson et Valhalla Rising.