Quentin Dupieux déjà de retour, la suite tant attendue de Dune et des pépites à tout-va : les 20 films à ne pas rater en février

Publié le par Arthur Cios,

(© Diaphana / Warner Bros. / KMBO)

En salle ou en streaming, des nouveautés ou des ressorties, du mignon comme du pas du tout mignon : chacun y trouvera son compte.

A voir aussi sur Konbini

La Nuit d’Orion de Sean Charmatz — sur Netflix le 2 février

Le nouveau long débarque directement sur Netflix et on pouvait s’interroger sur ce positionnement. Serait-ce parce que le scénario est écrit par Charlie Kaufman et est donc trop adulte et mature ? C’est tout l’inverse : La Nuit d’Orion est un conte pour enfants traitant de la peur du noir avec joliesse et malice.

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DAAAAAALÍ ! de Quentin Dupieux (Diaphana) — en salle le 7 février

À un rythme effréné, Quentin Dupieux nous livre déjà un nouveau film, six mois après Yannick. Avec DAAAAAALÍ !, il réalise un nouveau récit labyrinthique sans queue ni tête pour détourner les codes du biopic et incarner, sur la forme comme sur le fond, l’univers azimuté du maître espagnol.

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La Bête de Bertrand Bonello (Ad Vitam) — en salle le 7 février

Quelques mois après l’adaptation de Patric Chiha, Bertrand Bonello nous livre une nouvelle variation de La Bête dans la jungle, le roman d’Henry James. Sorte de Cloud Atlas et de réflexion sur ce qu’est l’amour quand on est femme, La Bête est une sorte de récit hybride entre Mulholland Drive et Holy Motors qui traverse les époques pour mieux parler de la nôtre.

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Green Border d’Agnieszka Holland (Condor) — en salle le 7 février

Prix du jury lors de la dernière Mostra de Venise, le film de la cinéaste polonaise narre le destin d’une famille syrienne qui fuit la guerre pour rejoindre l’Europe et se retrouve bloquée (presque otage) dans une zone entre la Pologne et la Biélorussie. Tragique.

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Creation of the Gods I: Kingdom of Storms de Wu Ershan (Heylight Pictures) — en salle les 10 et 11 février

Nouveau blockbuster chinois qui vient démontrer la puissance de ce cinéma dans le paysage du septième art international. Ce film, mélange entre Game of Thrones et récit typique de la dynastie Ming aux effets spéciaux colossaux (même si pas toujours réussis), est aussi l’un des plus gros cartons de l’histoire du cinéma chinois.

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Bob Marley: One Love de Reinaldo Marcus Green (Paramount Pictures) — en salle le 14 février

La légende jamaïcaine du reggae a le droit à son biopic, qui revient principalement sur la période des seventies et des violentes émeutes à Kingston, politiquement instable et proche de la guerre civile. De simple chanteur à héraut d’un message de paix pour son peuple, Bob Marley et sa musique ont joué un rôle crucial dans l’apaisement des tensions. Avec Kingsley Ben-Adir (Barbie) et Lashana Lynch (Mourir peut attendre) dans le rôle de Rita Marley, tous les deux époustouflants.

Madame Web de S. J. Clarkson — en salle le 14 février

Nouveau projet dérivé du Spider-Verse de Sony (Venom, Morbius, Kraven le Chasseur), Madame Web mettra en scène plusieurs Tisseuses aux divers pouvoirs qui s’allient pour combattre un Spider-Man malveillant. Avec Sydney Sweeney (Euphoria) et notre Frenchy Tahar Rahim dans la peau de l’antagoniste.

Sans jamais nous connaître d’Andrew Haigh (Disney) — en salle le 14 février

Dans cette romance queer, sensible et sensuelle, Andrew Haigh adapte très librement le roman Strangers de l’auteur japonais Taichi Yamada, paru en 1987, et fait appel aux deux acteurs les plus sexy du petit et du grand écran, Paul Mescal et Andrew Scott, le célèbre hot priest de Fleabag. Beaucoup de larmes seront versées devant la beauté de l’alchimie entre les deux acteurs, mais aussi et surtout pour l’imbrication de thématiques douloureuses – l’enfance, le deuil et surtout l’extrême solitude – que le film superpose dans un mille-feuille de rêves qui tournent rapidement au cauchemar.

20 000 espèces d’abeilles d’Estibaliz Urresola Solaguren (Jour2fête) — en salle le 14 février

Avec son tout premier film de fiction, la réalisatrice espagnole Estibaliz Urresola Solaguren offre à la jeunesse trans un récit rempli d’espoir et de lumière à travers l’histoire de Lucía, 8 ans, qui découvre et affirme son identité de genre au cours d’un voyage en famille dans l’écrin de nature du Pays basque.

Alerte rouge de Domee Shi (Disney) — en salle le 18 février

Contre toute attente, Disney a annoncé qu’Alerte rouge sortirait finalement, et pour la première fois, au cinéma, un véritable volte-face pour la firme qui avait préféré une mise en ligne sur sa plateforme de streaming à une sortie en salle. Le film aura donc le droit à “500 séances exceptionnelles partout en France” le 18 février prochain. À ne surtout pas manquer.

Sleep de Jason Yu (Jokers) — en salle le 21 février

Le quotidien d’un jeune couple d’amoureux en passe de devenir parents est perturbé par les crises de somnambulisme violentes du mari. Inquiète et épuisée par ces épisodes de plus en plus intenses, la femme commence à croire que son époux est possédé par un fantôme vengeur. De l’elevated horror aussi drôle que flippant sur l’intimité de la vie de couple qui, après un passage remarqué au Festival de Cannes 2023, a remporté le Grand Prix du Festival international du film fantastique de Gérardmer.

Le Successeur de Xavier Legrand (Haut et Court) — en salle le 21 février

Xavier Legrand nous avait mis un K.O. technique avec son premier long-métrage, Jusqu’à la garde. Vous n’êtes pas prêt pour son deuxième film. Et vraiment, le mieux est de ne rien en dire.

Le Royaume des abysses de Tian Xiaopeng (KMBO) — en salle le 21 février

Un long-métrage qui restera, on en met notre main à couper, l’un des films d’animation les plus fous de l’année. Visuellement, le voyage de Shenxiu dans les profondeurs marines est d’une splendeur et d’une folie sans limite – et il termine par vous briser le cœur en 8 000 morceaux.

Bye Bye Tibériade de Lina Soualem (JHR Films) — en salle le 21 février

Hiam Abbass, c’est Marcy dans Succession. C’est une actrice remarquable, vue dans Blade Runner 2049, Exodus, le dernier Hellraiser ou le dernier Insidious. C’est une femme que l’on a retrouvée dans des jurys prestigieux, à la Berlinale en 2007 ou à Cannes en 2012. C’est aussi et surtout une Palestinienne qui a fui sa terre natale pour tenter sa chance ailleurs, jusqu’à ce que sa fille, Lina Soualem, la ramène le temps d’un documentaire déchirant.

Le Nom de la rose de Jean-Jacques Annaud (Les Acacias) — en salle le 21 février

Il semble fou d’avoir dû attendre 2024 pour avoir une version remasterisée du chef-d’œuvre de Jean-Jacques Annaud basé sur le bouquin d’Umberto Eco, et pourtant…

Dune : Deuxième Partie de Denis Villeneuve (Warner Bros.) — en salle le 28 février

La hâte serait un euphémisme pour le blockbuster de 2024 que l’on attend le plus.

Débâcle de Veerle Baetens (Jour2fête) — en salle le 28 février

Film sur la dureté de l’adolescence. On ne saurait vous prévenir que c’est un long-métrage difficile à regarder. Un vrai choc.

Eureka de Lisandro Alonso (Le Pacte) — en salle le 28 février

Pour son nouveau film, le réalisateur argentin Lisandro Alonso raconte les cultures indigènes américaines, dans une démonstration de slow cinema à la narration aussi abstraite que poétique. Une véritable expérience.

La Mère de tous les mensonges d’Asmae El Moudir (Arizona Distribution) — en salle le 28 février

Apaiser ses traumas en faisant raconter le récit familial dans un documentaire, c’est du déjà-vu. Forcer les participants à le faire sous forme de film en animation, en stop-motion même, c’est du jamais-vu. Et loin d’être qu’un exercice de style.

Alice de Jan Švankmajer (Malavida) — en salle le 28 février

Avant les adaptations de Tim Burton, il y avait la version folle du Tchèque Jan Švankmajer. Mêlant animation et live action, on vous garantit que vous n’avez jamais vu Alice de cette manière.