Pourquoi vous devriez commencer à stalker Gillian Jacobs

Publié le par Lucille Bion,

( © Netflix )

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On l’a vue enquiller les shots avec ses copines dans Ibiza, fumer des clopes et combattre ses névroses dans Love. Gillian Jacobs fête cette année ses 36 ans et s’impose comme une actrice incontournable. Retour sur son chemin parcouru, du petit au grand écran.

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#1. “Tu es une belle fille, mais tu as tant de vilaines postures.”

Née à Pittsburgh en Pennsylvanie, Gillian Jacobs décide de monter sur scène à 8 ans. Elle se forme sur les planches de New York à la Juilliard School, l’un des conservatoires les plus célèbres des États-Unis. Robin Williams, Jessica Chastain ou encore Oscar Isaac ont aussi fait leurs armes là-bas.

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“Tu es une jolie fille mais tu as tant de vilaines postures.” Marquée profondément par cette réflexion d’un de ses professeurs, elle semble peiner à trouver ses marques. Mais à force de travail et d’acharnement, elle finit par corriger ses mauvaises habitudes et son accent de Pittsburgh. Pourtant, elle confie dans sa lettre ouverte pour Lenny qu’elle a été rejetée par sa promotion. Tous semblaient penser qu’elle était une mauvaise actrice :

“Je suis retournée à l’école déprimée et effrayée mais j’essayais de faire comme si tout allait bien. En cours, j’étais hyper-complexée et convaincue que tout le monde jugeait mes faits et gestes. Ils voulaient que je prenne des risques et considéraient que l’école était un endroit où l’on peut échouer. Mais si j’échouais trop souvent, ils allaient me mettre à la porte.”

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De cette expérience parfois malaisante, l’actrice a fini par se convaincre qu’elle était terrible au théâtre. Après de nombreuses remises en question, la comédienne décide alors de poursuivre sa carrière dans des films et à la télévision.

#2. On l’a découverte aux côtés de Donald Glover

Elle décroche son premier rôle dans Building Girl mais devient plus populaire dans la fameuse série Community. En jouant Britta Perry, une étudiante un peu paumée de Greendale, elle parvient à séduire le public et se faire une place aux côtés de Donald Glover, aka Troy Barnes, le mec cool et populaire du bahut.

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Très occupée par les 6 saisons de Community, elle retrouve un rôle récurrent dans la série Girl en la personne de Mimi-Rose Howard, la typique “manic pixie dream girl” et devient l’un des personnages les plus attachants de la série. Puis, c’est dans Love, série addictive de Netflix qu’elle prendra toute la place devant la caméra.

#3. Love, le crush

Pendant trois saisons, Gillian Jacobs tente de construire une relation avec Paul Rust, devant la caméra de Judd Appatow, maître de la rom-com trash. Mickey est une fille sensible, extrême, qu’on adore, qu’on déteste, qu’on adore, qu’on déteste mais qu’on adore beaucoup quand même.

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L’adulescente trentenaire est bien déterminée à reprendre sa vie en main et faire le ménage : vaincre ses obsessions pour l’alcool, le sexe, envoyer bouler ses ex toxiques, prendre soin de sa coloc’ Bertie et avouer ses sentiments à Gus, un geek cinéphile. Impossible de ne pas se reconnaître dans la relation en dents de scie de ces deux handicapés des sentiments.

Un suspense insoutenable est injecté dans les 34 épisodes de cette anti-rom-com. Bien conscients que les engueulades ne cesseront jamais, les deux héros vont-ils finir par cesser leurs tromperies, leurs cachotteries et résoudre leurs dilemmes amoureux ? Not easy.

#4. Ibiza, virée entre copines sur Netflix

Forte de ces expériences remarquées sur le petit écran et plus discrètes sur grand écran (Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare, Blackout total), Gillian Jacobs marque un autre point en continuant sa collaboration avec Netflix pour Ibiza.

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Sans prise de tête, cette rom-com de la plateforme noyée parmi tant d’autres documente la virée de trois meilleures potes en Espagne. Autrement dit, lorsque Gillian Jacob, une jeune cadre tyrannisée par sa boss doit partir en déplacement professionnel, elle emporte dans ses valises ses deux copines fêtardes (Vanessa Bayer et Phoebe Robinson). Sur fond de “Despacito”, la débauche, la drogue et l’amour viennent colorer le tableau.

Si le film est comme une soirée agréable, cool mais pas mémorable, Gillian Jacob prouve encore une fois qu’elle est comme un poisson dans l’eau dans les comédies romantiques.

#5. Débuts à la réalisation

En 2015, l’actrice a aussi réalisé un court documentaire sur Grace Hopper. Elle retrace dans son The Queen of Code la vie d’une informaticienne engagée dans la marine américaine. Elle travaille pour IBM et crée le langage COBOL (Common Business Oriented Language), un des premiers langages de programmation en 1959. C’est aussi elle qui inventa le terme “bug” après avoir trouvé un insecte dans son ordinateur.

Cette année, elle a fait son retour derrière la caméra avec un nouveau court-métrage, Curated. En s’inspirant de sa relation avec sa grand-mère, elle parle de la complexité des sentiments à travers la sensibilité d’Ahna O’Reilly, Danny Pudi et Jefferson Mays.