La Théorie Pixar : tous les films dans un seul et même univers ?

Publié le par Constance Bloch,

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Des animaux intelligents

Un bond de quelques siècles plus tard, et on se retrouve plongé aux côtés des rats de Ratatouille qui sont bien la preuve que désormais (et donc selon la théorie, en raison du sort lancé dans Rebelle) certains animaux peuvent adopter des comportements humains. Mais Jon Negroni va encore plus loin. Selon lui, lorsque le chef Skinner (le méchant) s’aperçoit du comportement des rats dans sa cuisine, il en parle autour de lui. C’est ainsi que des années plus tard, Charles Muntz, l’un des personnages de Là-Haut, ayant vent de cette information, invente une machine qui permet à nos amis à quatre pattes de communiquer avec nous (comme Doug, le chien).
Alors que désormais, l’humanité connait le potentiel des animaux, s’étend au sein du monde Pixar une gigantesque révolution industrielle afin de notamment développer la technologie inventée par Muntz. Révolution qui commence dès le début du film Là-haut, alors que Carl, le retraité, est déjà obligé de quitter sa maison car une entreprise multinationale souhaite acheter son terrain pour y construire. Cette société, c’est Buy-n-Large (BNL) que l’on retrouve dans le film Wall-E, contrôlant tout.
Pour continuer sa théorie, Negroni fait un crochet par Les Indestructibles. Dans le film, le “méchant” est Buddy, un jeune fan éconduit par Monsieur Indestructible qui décide de se venger une fois adulte. Mais en réalité, le vrai danger du film serait l’intelligence artificielle de sa machine Omnidroid. Selon lui, les machines se seraient rendues compte que les super-héros (et leurs pouvoirs) seraient une menace pour elles. Pour les contrer, elles auraient manipulé Syndrome pour qu’il éradique toute menace possible – et dans une crise de folie, les humains aussi. Mais alors, pourquoi les machines en voudraient tant aux humains ?

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La machine contre l’homme

L’harmonie retrouvée

Finalement, grâce à la persévérance de Wall-E, les humains reviennent peupler la Terre. La vidéo souligne que dans le générique de fin, on voit un grand arbre qui ressemblerait comme deux gouttes d’eau à celui qui abrite la vie dans 1001 Pattes, ce qui expliquerait que l’on ne voit pas d’humains dans le film car ils sont encore trop peu à être revenus. De plus, les insectes de 1001 Pattes  sont encore plus développés que ne seront jamais les personnages de Ratatouille ou du Monde de Némo. Ils ont ainsi une vraie société, qui compte des écoles, des bars, etc. ; ce qui serait une évolution cohérente de la temporalité Pixar.
Des années après, l’harmonie entre machines, animaux et humains est enfin revenue. C’est de cette façon que se développe une nouvelle espèce : les monstres, qui seraient à l’origine d’une mutation des animaux après des années à vivre sur une Terre polluée. Ainsi, l’action de Monstres & Cie et de Monstres Academy se déroulerait dans un futur lointain, très lointain. Comme les humains, les monstres vivent dans des sociétés hiérarchiques et construites. Mais comme les machines avant eux, les monstres ont besoin des humains pour leur énergie (dans ce cas là, leurs cris). C’est ainsi qu’ils voyagent dans le temps à travers des portes pour récolter l’énergie dont ils ont besoin pour vivre. Tout cela aurait pu boucler la boucle de la théorie de l’univers unique de Pixar si Bouh n’était pas rentrée en jeu.
Oui, Bouh, la petite fille qui parvient à pénétrer le futur et se lier d’amitié avec Sully de Monstres & Cie. Mais à la fin du film, malgré son amour pour le montre bleu, elle est obligée de retourner dans sa chambre. C’est ainsi que, obsédée par l’idée de retrouver Sully, elle devient… une sorcière experte dans le voyage dans le temps. Et pas n’importe laquelle, c’est celle que l’on retrouve dans Rebelle. Consciente que les portes peuvent être sa passerelle pour retrouver Sully elle crée des portes pouvant remonter dans le passé aussi bien que dans le futur, et explore le temps.
Il est évident que cette théorie divise, même au sein des fans. Et même si certains éléments sont un peu tirés par les cheveux, d’autres pourraient logiquement l’appuyer. Alors, réalité ou volonté du studio de semer des (faux) indices ? Pour le moment, on n’en sait pas plus. Ainsi, chacun peut imaginer son histoire.

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