3 bonnes raisons d’aller au PIFFF, le festival du film fantastique de Paris

Publié le par Lucille Bion,

( © Wild Bunch )

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# 1 Beaucoup d’avant-premières très attendues

Pour la toute première séance, le PIFFF vous donne rendez-vous le 6 décembre, à 20 heures 30, pour voir The Autopsy of Jane Doe, un film d’horreur qui n’est pas encore sorti en France. Le festival, l’un des rares à proposer une semaine entière d’horreur, de science-fiction et de films fantastiques propose donc une avant-première plutôt attendue pour son ouverture.

Du côté des découvertes, The Mermaid a aussi été programmé. À voir en 3D, la comédie romantique fantastique réalisée par Stephen Chow débarque pour la première fois dans l’Hexagone. Ce film chinois raconte l’histoire d’une sirène qui tombe amoureuse de l’homme qu’elle doit tuer :

Dans la catégorie des films en compétition, vous pourrez enfin voir le très attendu Grave de Julia Ducournau (qui sera présente avec l’actrice principale, Garance Marillier). Un film dont la réputation sanglante n’est plus à faire, tant il a retourné les festivals dans lesquels il a été projeté : pendant sa diffusion au Festival de Toronto, plusieurs spectateurs se sont évanouis, choqués par les scènes de cannibalisme.

Enfin, pour sa “Séance Interdite”, le festival a programmé 31, le film très trash de Rob Zombie dans lequel cinq forains retenus prisonniers dans un entrepôt doivent faire face, pendant 12 heures, à un groupe de sadiques armés. Un jeu de massacre très glauque :

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# 2 Réviser ses classiques

Le PIFFF est aussi l’occasion de réviser ses classiques, avec une poignée de films incontournables qui ont marqué le genre de l’épouvante et du fantastique. Et il faut bien avouer que s’enfoncer dans un siège pour contempler sur grand écran de vieux films en noir et blanc, ça a un certain charme.
Lorsque le réalisateur James Whale avait dévoilé en 1935 sa Fiancée de Frankenstein, quatre ans après le premier volet Frankenstein, il avait permis au cinéma de replacer la figure du monstre incarné par Boris Karloff au centre de toutes les attentions et d’en interroger le potentiel créateur et humain. Un chef-d’œuvre du genre gothique qui a été restauré et qui sera projeté lors de la “Séance Jeunesse”, le 13 décembre :

Un demi-siècle plus tard, John Carpenter sortait Prince des ténèbres, un film noir dans lequel un prêtre et des étudiants découvrent un mystérieux secret gardé par une secte religieuse. Définitivement rentré dans les classiques, le film sera présenté pour la “Séance Culte” :

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# 3 Une longue nuit qui célèbre les zombies