Petit Biscuit se dévoile dans le clip sublime de “Sunset Lover”

Publié le par Arthur Cios,

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Mehdi Benjelloun a 16 ans, fait de la musique comme pas deux, et délivre un premier clip très attendu par une communauté de fans assez conséquente.

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Depuis le début de l’année, le nom de Petit Biscuit tourne un peu partout. Sur les réseaux sociaux, dans la presse, on retrouve le jeune Rouennais de 16 ans à tout va. Pourtant, en quelques mois de carrière, on ne retrouve qu’un EP, Petit Biscuit. C’est dire la force de frappe du bonhomme.

Aujourd’hui, son premier clip débarque sur le grand Internet, avec “Sunset Lover”, un morceau particulier pour le musicien. Mais c’est avant tout un évènement pour Mehdi Benjelloun qui rentre une fois pour toute dans la cour des grands.

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Amoureux du coucher de Soleil

S’il a commencé la musique très tôt, le projet Petit Biscuit a démarré il y a moins de deux ans. Et ce “Sunset Lover” est encore récent, comme l’explique l’intéressé :

“‘Sunset Lover’ est un morceau que j’ai écrit il y a un peu plus d’un an. Le titre a été écrit en plein hiver, je pense que l’été me manquait vraiment. Je me suis plongé pendant plusieurs jours dans une mood particulière, où j’ai pensé à tout ce que je ferais si c’était l’été.

Je suis un petit gars assez contemplatif, ce qui colle plutôt bien avec la musique en général, et j’ai voulu partir dans cet esprit pour ‘Sunset Lover’, une ballade contemplative : remplie de bonheur, de profondeur, de douceur, un mini-voyage.”

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Pas très surprenant que le morceau détonne du reste de son premier EP, et se “détache vite de la sphère électronique qui l’englobe“, comme le dit son auteur. Le choix de le sortir en single coule alors de source, et du coup de cliper la chose — sa première vidéo musicale en l’occurrence.

Dans ce clip, on suit Mehdi dans son intimité, timidement, “sans trop en faire”, notamment à Rouen pendant une période de vacances scolaires (il est encore au lycée et réussit sans trop de difficulté à marier les cours et la musique). Une ballade menant d’un parc à l’Olympia, le tout avec des illustrations minimalistes apparaissant avec parcimonie sur son visage.

“Je voulais me présenter à travers des images, me placer dans un contexte assez simple, puis présenter ces expériences qui me font rêver depuis que j’ai commencé à en faire : les lives. […] Je me suis baladé avec le gars qui me filmait, on parlait, on riait. Il m’a suivi aussi à l’Olympia et au Point Éphémère [à Paris, ndlr], avant, pendant et après les concerts. On voulait choper les images les plus naturelles possibles, alors quoi de mieux que de me suivre pendant quelques jours, sur mes dates et dans la ville où j’ai grandi. […]

J’ai dû choisir beaucoup de détails dans ce clip, mais le processus créatif était autant dirigé par moi que par l’équipe avec qui j’ai tourné. Le fait est que depuis le début, j’aime beaucoup me camoufler à travers plein d’idées différentes, on me voit souvent de dos, ou bien on distingue une personne sans vraiment voir son visage. Et même si dans ce clip certains plans montrent clairement mon visage, j’ai voulu apporter un petit côté masqué. Je voulais aussi détacher un peu de la réalité certains de ces moments vécus, comme les passages sur scène, qui sont parfois pour moi irréels tellement ils sont bons.”

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Un premier clip qui en annonce plein d’autres pour celui dont la carrière ne fait que commencer.