Court-métrage : Memoria, ou la nostalgie du grand amour perdu

Publié le par Lucille Bion,

( © Memoria – Wolfstreet
– Jurriaan Kamps )

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À travers Memoria, le réalisateur Jurriaan Kamps illustre la fougue de la jeunesse et la saveur douce-amère de la nostalgie en deux minutes chrono. 

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MEMORIA from Wolfstreet on Vimeo.

Un quarantenaire, que l’on pourrait prendre pour Russell Crowe au premier abord, roule en voiture en pleine nuit. Il sourit. Il se rappelle de sa jeunesse, de ses nuits écourtées par la fête, et surtout de cette fille au regard magnétique qui ne quittera plus jamais ses pensées. D’une poésie magistrale, ce court-métrage traverse le temps en mettant en scène une histoire d’amour passionnelle et dévorante, rythmée par les notes de piano de Thomas Goralski.

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Le réalisateur de ce petit bijou répond au nom de Jurriaan Kamps, encore inconnu mais assurément prometteur. Il livre sa propre vision de la jeunesse, mais en utilisant le point de vue d’un adulte et une photo volontairement vieillie, distinguant ainsi le passé du présent. Memoria sublime les paradoxes de ce bel âge, en confrontant l’eau et le feu, la vie et la mort ou encore le travail et la liberté. Un petit film très émouvant, de deux minutes seulement mais d’une rare efficacité.