À l’époque, la jeune femme, choquée par les événements, préfère ne pas se confronter à son agresseur ni dénoncer l’attitude de cet homme continuant à travailler avec lui, de peur d’être cataloguée comme hystérique, difficile, ou quelqu’un sur qui on ne peut pas compter. À son retour à Londres, elle consulte cependant un avocat afin de signer un affidavit documentant ses souvenirs de l’agression : “Je voulais qu’il soit enregistré que j’ai été abusée sexuellement par quelqu’un avec qui j’ai travaillé.”
Si Lily Allen choisit de partager les détails de cette agression aujourd’hui, c’est que la chanteuse estime ne pas être la seule artiste à avoir vécu une aussi terrible expérience. Parmi les potentielles solutions, elle évoque l’intérêt de créer un syndicat pour les musiciens, voire une organisation réservée aux femmes. Elle conclut : “Essayons et apprenons à nos filles à être plus fortes et plus résistantes, à être moins reconnaissantes, plus instantes à vouloir être prises au sérieux et plus bruyante pour dire non.”