Les dix meilleurs personnages d’intelligence artificielle au cinéma

Publié le par Aurélien Huet,

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Quand Ridley Scott sort un nouvel Alien, il est impossible de passer à côté. Il faut dire que le réalisateur anglais a toujours su comment faire patienter ses fans et les préparer à l’arrivée d’un nouvel opus de sa franchise de science-fiction.

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L’action du prochain épisode, Alien : Covenant (sortie le 10 mai), se déroule entre Promotheus et Alien. Après une première affiche, une bande-annonce et cinq minutes d’extraits, un spot promo chiadé centré sur Walter, l’androïde de l’équipe Covenant, vient d’être dévoilé.

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Dans Prometheus, Michael Fassbender jouait David, un androïde terrifiant qui menait des expériences sur des humains. L’acteur revient désormais sous les traits de Walter, une version améliorée et moins meurtrière du modèle précédent.

L’arrivée de Walter, le petit dernier de la longue liste de films au sein de la série A.I., nous a donné envie de revenir sur les personnages du cinéma dotés d’une intelligence artificielle les plus mémorables.

Comme Westworld nous l’a remarquablement rappelé récemment, les robots pourvus d’une conscience sont souvent bien plus intéressants que leurs équivalents humains. Sans plus attendre, voici la sélection de Konbini des 10 meilleurs d’entre eux :

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Gigolo Joe, A.I. Intelligence artificielle (2001)

Gigolo Joe est un robot de sexe masculin programmé pour satisfaire tous les besoins sexuels des femmes. Joué par Jude Law, l’androïde est en fuite après avoir été piégé pour le meurtre d’une cliente.

Il prouve qu’il est plus qu’un jouet sexuel quand il rencontre David, un jeune androïde perdu. En devenant son ami et assistant, Gigolo Joe surpasse sa fonction première, au risque de tout perdre.

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Gerty, Moon (2009)

La science-fiction a tendance à cantonner les androïdes dans le rôle des méchants, mais ce n’est pas le cas de Gerty. Incarné par la voix de l’incroyable Kevin Spacey, l’ordinateur est l’unique compagnon de Sam Bell, un ingénieur solitaire qui supervise les installations automatisées de l’entreprise Lunar.

Présenté dans un premier temps comme n’importe quel autre robot à la HAL 9000, doté d’une voix distante au ton froid, Gerty prend pourtant la décision de transgresser son but d’origine pour venir en aide à l’ingénieur.

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Samantha, Her (2014)

Qui a besoin de Tinder quand on peut tomber amoureux de Samantha, l’intelligence artificielle parfaitement opérationnelle de son téléphone ? Quand le casanier Théodore installe un nouvel operating system innovant sur son smartphone, il s’attache à la charismatique Samantha, et entame une relation romantique avec elle.

Même si elle n’a donné que sa voix au rôle, il a malgré tout valu à Scarlett Johansson de remporter le prix Saturne du meilleur second rôle. Et en toute honnêteté, c’est dur de résister à la sensualité qu’elle laisse transpirer quand elle parle.

Ash, Alien (1979)

Avant Bishop, David et William, il y avait Ash. Ce qui le rend particulier (spoiler alert !), c’est qu’il est d’abord présenté comme le physicien du vaisseau sans que le public ne puisse suspecter que c’est en fait un androïde.

À la moitié du film, le docteur un peu gauche se révèle pourtant être un espion travaillant pour la Corporation, et qui a pour mission de ramener un spécimen d’extra-terrestre sur Terre. Ce personnage marque les débuts de l’obsession de Ridley Scott pour les personnages dotés d’intelligence artificielle.

Ava, Ex Machina (2015)

En pleine exploration des concepts d’autodétermination en relation avec l’intelligence artificielle, Caleb est invité par son patron millionaire Nathan à faire passer le test de Turing à sa dernière création : l’androïde Ava. Le test en question permet de déterminer si Ava possède ou non sa propre conscience.

Caleb s’attache à la belle androïde jouée par Alicia Vikander, et essaye de l’aider quand il découvre que Nathan prévoit de la remplacer par un modèle plus récent. Ce qui ne sera pas forcément une bonne idée.

Wall-E, Wall-E (2008)

L’adorable robot compacteur de déchets est laissé sur Terre après que le consumérisme de masse ait poussé les humains à abandonner la planète. Tous les robots sont alors déconnectés sauf lui, et il continue donc à travailler pendant 700 ans avant de développer sa propre conscience.

Brave, timide et drôle, le robot devient alors le sauveur inattendu de l’humanité. Cela vaut le coup de signaler au passage que Wall-E ressemble beaucoup à un autre robot doté d’intelligence artificielle : Numéro 5 du film des années 1980 Short Circuit.

L’Agent Smith, Matrix (1999)

L’agent Smith (Hugo Weaving) a initialement pour but de travailler au sein de la Matrice pour la maintenir en ordre. Cependant, dès la fin du premier film de la trilogie, il se libère de sa programmation et développe une capacité à prendre ses propres décisions. Il parvient même au bout d’un moment à s’échapper complètement de la Matrice et à vivre dans le monde réel.

Comme Neo, il enfreint les règles de la Matrice (et les détourne à son avantage), jouant avec les lois de la physique et de la gravité. Il est l’opposé du héros. Certains le considèrent même comme l’élu.

C-3PO/R2-D2, Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir (1977)

On pense rarement aux deux robots emblématiques de la trilogie quand on pense à l’intelligence artificielle. Bien sûr, contrairement à beaucoup de personnages dans cette liste, ils ne traversent pas de crise existentielle qui les poussent à devenir violents ou à commettre des meurtres, mais ils pensent bien par eux-mêmes.

Leur amitié organique fait partie des éléments qui rendent Star Wars unique. Par ailleurs, la paire a toujours été fidèle à ses maîtres et n’a de cesse de les sauver. Parfois même un peu trop facilement…

Roy Batty, Blade Runner (1982)

Roy Batty est un “Replicant”, un androïde bio robotique de la police à la retraite, ultra violent et rebelle, programmé pour chasser et éliminer ses cibles. Il est aussi le personnage le plus humain de Blade Runner, et ne se lance dans un carnage meurtrier qu’après avoir découvert qu’il n’a plus que quatre ans à vivre.

Roy essaye de comprendre ce que cela signifie d’être humain. Il s’oppose même à son créateur, Tyrell, qui a développé sans scrupule un robot capable de ressentir toutes les émotions humaines, y compris la peur de mourir. À la fin du film, il est confronté à un dilemme moral qui déterminera sa vraie nature.

HAL-9000, 2001 : L’Odyssée de l’espace (1968)

Bien sûr, vous l’avez vu venir ! D’abord présenté comme l’ordinateur le plus avancé et le plus puissant au monde, HAL-9000 est sans doute le personnage doté d’intelligence artificielle le plus intriguant et fascinant du cinéma.

HAL contrôle tout dans la navette spatiale et sa première mission est de s’assurer que le vaisseau arrive coûte que coûte sur la lune de Jupiter. Il est tellement obnubilé par son objectif qu’il en vient à voir les astronautes humains comme des menaces, ce qui déclenche ses pulsions meurtrières.

Mais ne vous laissez pas avoir par sa voix monotone, HAL est bien plus qu’un monstre dénué de sentiment. Il suffit de prêter attention à son interprétation chevrotante de la chanson Daisy pour réaliser qu’il faisait juste ce qu’il pensait être le mieux pour la mission.

Traduit de l’anglais par Sophie Janinet